Bien-aimés dans le Seigneur, on dit que les apparences sont souvent trompeuses. Les chrétiens les plus joyeux n’ont pas forcément eu une vie de rêve.
On remarque souvent que les chrétiens, et plus spécialement les chrétiennes un peu âgées, qui sont les plus souriant(e)s, les plus à l’écoute des autres, ont un passé difficile, voire même extrêmement douloureux. On pourrait croire à les voir que leur vie a été exempte de malheurs, et que c’est pour cela qu’ils et elles ont gardé un sourire d’enfant.
Ces personnes n’ont pas forcément une grande visibilité dans l’église, mais leur présence fait du bien. Elles diffusent la paix et la joie, comme si rien n’était plus naturel.
Vous avez facilement envie de les côtoyer, de leur raconter vos petites misères et de leur demander de prier pour vous, car elles vous semblent proches du cœur de Dieu.
Mais prenez aussi le temps de les connaître et de les écouter, et vous serez peut-être bien surpris d’entendre leur histoire. Certaines ont perdu brutalement un enfant, dans un accident, ou suite à une maladie, ou pire, un geste de désespoir. Elles ont vécu une enfance dont personne ne voudrait. Elles sont sorties vivantes d’une ou plusieurs maladies graves. Vous ne le voyez peut-être pas, mais leurs âmes et leurs corps en portent les séquelles.
Cependant, elles ont gardé le goût de la vie. Il se manifeste dans leur sourire et les petites rides au coin de leurs yeux pétillants. Elles semblent toujours prêtes à rire comme des enfants.
Mais ne vous y trompez pas, leur attitude n’a rien de naturel. Elles sont passées par le feu, certains parlent du baptême de feu, et comme les géants de la foi d’Hébreux 11, elles ont décidé de continuer le chemin avec leur Dieu, de le choisir et de le rechoisir à tout moment et en toute circonstance.
Elles ont décidé une bonne fois pour toutes de garder la foi et de ne pas accuser Dieu de tous les maux de la terre, de ne pas le déclarer coupable de leurs souffrances, et de ne pas le prendre à partie quand elles ne comprennent pas le sens de leurs échecs ou de leurs souffrances.
Chers lecteurs, en un mot, elles ont décidé de « Vivre dans le contentement », sous le regard de Dieu, et dans sa paix qui dépasse toute intelligence, comme nous y invite l’Apôtre Paul dans le livre de Philippiens 4 : 11 : « Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve ».
C’est possible, chers frères ! Vivre dans le contentement manière EST possible !
Soyez bénis !
Auteur : Elisabeth Dugas
Joëlle Hazukay