Chers lecteurs, c’est vraiment fatigant d’écouter des personnes qui se plaignent en permanence. On dirait même plus, c’est épuisant !
Certaines ont, selon elles, « de bonnes raisons » d’être insatisfaites, mais, sommes-nous vraiment les bonnes personnes pour accueillir ce flot ininterrompu ?

Sommes-nous ?
• Ceux qui pourraient apporter un remède à leur problème
• Ceux qui sont responsable de leurs ennuis
• l’oreille fraternelle infatigable
• les âmes sensibles qui peuvent tout entendre et réentendre …
• les coeurs attentifs qui compatissent encore et encore …
• le service des réclamations ouvert 24/24
Pour quel bénéfice ?
Chers frères, de votre côté :
• Si vous êtes vous-même dans une période délicate, ou si vous êtes trop sensible, voire fragile, vous risquez de sombrer dans la morosité et d’avoir le moral en berne
• Vous pouvez ressentir une terrible impuissance, vous sentir inutile, voire même vous culpabiliser
• Vous pouvez en vouloir à la personne, pour cette forme de harcèlement
• Vous pouvez vous croire instrumentaliser(e)
• Vous pouvez lui en vouloir de vous faire porter injustement tout ce poids
• Vous pouvez sentir une certaine violence monter en vous
• Vous pouvez avoir envie de lui lancer en pleine figure que “c’est SON problème”, pas le vôtre
• Vous pouvez être amené(e) à casser la relation pour pouvoir de nouveau respirer et en culpabiliser après

De son côté
• Quel réel profit en tire-t-elle, puisqu’elle revient à l’assaut ?
• Est-ce que ça lui fait vraiment du bien ?
• Est-ce que ça lui permet d’avancer ?
• Se remet-elle en question ?
• Entreprend-elle les bonnes démarches auprès des bonnes personnes ?
• Ecoute-t-elle mes conseils ?
• Tient-elle compte de mes limites, voire de mon raz le bol ?
• Votre écoute répétée l’encourage-t-elle à continuer de se plaindre encore et encore ?
Qui sont-elles ?
Bien-aimés, ces « plaignants » sont souvent des personnes éternellement insatisfaites de leur vie. Elles se perçoivent comme victimes de tout et de tout le monde. Elles semblent ne rien mettre en oeuvre pour que leur situation évolue de la manière désirée. Elles semblent se satisfaire de cette pratique habituelle de la plainte. Elles sont presque devenues des pros dans le domaine.
Elles sont sourdes à l’idée que leur manière de penser et leur comportement sont vraisemblablement une des causes de leur mal-être.
Elles sont totalement centrées sur leur problème, leur souffrance, leurs difficultés … leur nombril ?
En un mot, elles refusent de se remettre en question.
Comment sont-elles perçues ?
De négatives, elles sont peu à peu perçues comme manipulatrices, obsessionnelles, culpabilisantes, et même toxiques. Elles engendrent la tristesse, la frustration, le découragement, l’épuisement physique, émotionnel et psychologique. Elles pompent littéralement l’énergie de leurs interlocuteurs (trices) et engendrent des pensées dépressives.
A cause de tout cela, certaines en arrivent à « faire le vide autour d’elles ».

Quoi faire ?
Chers frères et sœurs, si vous percevez que vous êtes « au bout du rouleau », que vous avez vraiment « tout essayé » et que vous n’en pouvez plus, alors prenez de la distance. Ne répondez-plus systématiquement et à n’importe quelle heure à leurs messages ou coups de fil.
Trouvez-vous aussi des « bonnes raisons » pour expliquer votre manque de disponibilité. Car psychologiquement, c’est la vérité, vous n’êtes plus disponible.
Et redites-leur une dernière fois, GENTIMENT, car vous êtes gentil(le), que vous êtes sincèrement désolé(e) de ne pas être à la hauteur, et de ne pas pouvoir vraiment les aider …
Mais, vous êtes Chrétien !
Et bien justement, vous avez en main une arme puissante : Priez pour elle !
Soyez bénis !
Auteur : Elisabeth Dugas
Joëlle Hazukay















