Peuple de Dieu, nous savons que partout où l’homme est dieu, Satan règne en dieu et finit par faire de l’homme son adorateur.
Dans une de nos langues nationales, il y a un adage qui dit : « buzoba liboso, mayele nasima » c’est-à-dire que la bêtise précède souvent la sagesse. L’homme a souvent tendance à comprendre, après avoir connu des temps de turbulences, rencontré toutes sortes de problèmes et goûté à la déception.
Cet adage est, en soi, un avertissement parce qu’il recommande à l’homme d’appliquer la sagesse avant de subir les conséquences de la bêtise. A l’instar de Noé qui a attendu d’être déçu par le corbeau pour se confier à la colombe, l’homme moderne se confie, d’abord, dans sa technologie avant de se confier à Dieu. C’est lorsque cette dernière le déçoit qu’il recherche à se confier en Dieu.
Il est écrit dans le livre de Genèse 8 : 6 – 9 : « Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche. Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre. Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre. Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche ».
Les déceptions, le vide, les frustrations que nous ressentons dans la vie sont des pédagogues qui nous rappellent notre besoin de Dieu. Comme un aéroport vers lequel l’avion est obligé de revenir, ainsi est Dieu pour l’Humanité. Le fils prodigue, réclamant sa liberté et son indépendance, ne savait pas qu’en agissant ainsi il se privait de la présence protectrice de son père. C’est seulement quand il se retrouva pauvre, obligé de manger les carouges de cochons et désabusé qu’il comprit l’importance de la présence de son père.
Il est dit dans Luc 15 : 11 – 19 : « Il dit encore : Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait… »
Bien-aimés, il comprit alors que la présence de son père était plus importante que ses biens, de même que Dieu est plus important que sa bénédiction.
Le monde actuel connaîtra bientôt une faim et une soif de Dieu tel qu’on n’en a jamais connu. Et cela déclenchera le réveil qui va préparer l’Eglise au retour de Christ. L’homme sage et intelligent doit apprendre à avoir soif de Dieu même dans l’aisance et dans la richesse.
Ainsi, il n’aura pas besoin d’être frappé par la pauvreté pour rechercher la Présence de Dieu. Celui qui assimile ces leçons n’a plus besoin des pédagogues.
Soyez transformés !
Auteur : Pasteur Marcello J. Tunasi
Joëlle Hazukay