Peuple de Dieu, nous sommes souvent mis à l’épreuve dans notre marche chrétienne car nous devons résister à toutes sortes de tentations. Or, résister est trop difficile. Il nous faut alors passer au plan B.
Des tentations, nous en aurons toute notre vie, aussi longtemps que nous vivons dans ce corps. Même Jésus a été tenté! Lorsque nous sommes faibles ou fatigués, les tentations peuvent être encore plus « tentantes ». Ce n’est pas étonnant que le diable se soit présenté à Jésus au moment où il était à son plus faible physiquement.
C’est donc à ce moment que le diable s’est approché de Jésus et il a commencé par lui offrir… de la nourriture!
Il est écrit dans Matthieu 4 : 2 – 3 : « Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ».
Jésus était peut-être faible physiquement après un aussi long jeûne, mais Il était loin d’être affaibli spirituellement : bien au contraire! Une bonne façon de résister aux tentations est, en effet, d’avoir une relation très solide avec Dieu.
Jacques 4 : 7 rajoute : « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous ».
Ce verset de Jacques indique bien que lorsque notre vie est soumise à Dieu, il nous sera certainement plus facile de résisterv au diable et à ses tentations.
Chers lecteurs, le mot « résister » dans Jacques vient du mot grec « anthistemi », qui signifie aussi s’opposer, se tenir en face et ne pas broncher.
Il est également utilisé dans Matthieu 5 : 39, il est écrit : « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ».
Sauf qu’ici dans ce passage, Jésus dit le contraire, soit de ne pas résister lorsqu’on nous accuse ; si l’on nous frappe une joue, présentons aussi l’autre joue.
La Bible déclare dans Actes 6 : 10 : « mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait ».
C’est-à-dire que les hommes n’arrivaient pas à s’opposer à la sagesse de l’enseignement d’Etienne.
S’opposer à la tentation
Bien-aimés, il y a donc des moments où nous devons résister à la tentation, c’est-à-dire s’opposer farouchement.
Nous ne devons pas avoir une attitude passive devant la tentation ; rester là sans rien faire, et attendre qu’elle passe. Il faut s’y opposer.
Pour cela, nous pouvons faire comme Jésus et utiliser la Parole de Dieu pour contrecarrer la tentation. Nous pouvons aussi faire comme Étienne et laisser le Saint-Esprit prendre le contrôle de notre être.
Fuir la tentation
Il arrive parfois que la tentation soit trop forte. Nous approchons d’un seuil critique où nous risquons fort de nous faire prendre au piège.
Mais lorsque résister, ou s’opposer, à la tentation devient trop difficile, il faut aller passer au plan B : Fuir !
C’est ce que Joseph a fait, lorsque la femme de son maître a essayé de le séduire.
Le livre de Genèse 39 : 12 raconte : « elle le saisit par son vêtement, en disant : Couche avec moi! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s’enfuit au dehors ».
Jusqu’à ce moment précis, Joseph avait maintes fois refusé ses avances. Il s’y était farouchement opposé. Mais lorsque la pression est devenue trop intense, il a tout simplement fui.
L’action de fuir est parfois considérée comme lâche, par ceux qui se croient bien forts. Pourtant, c’est souvent de la solution la plus sage pour garder notre intégrité et notre sanctification.
L’apôtre Paul dit dans 1 Corinthiens 6 : 18 : « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps ».
Paul nous dit de « résister » à l’impudicité. Il dit clairement de la fuir. C’est le mot « pheugo » en grec qui est utilisé dans Actes 27 : 30 quand on parle de marins: « Mais, comme les matelots cherchaient à s’échapper du navire, et mettaient la chaloupe à la mer sous prétexte de jeter les ancres de la proue ».
Ils ont quitté leur position pour être certains de ne pas mourir là; leur vie était en danger s’ils restaient sur place.
Devant certaines tentations, nous devons résister. À d’autres moments, nous devons fuir. Nous devons comprendre que notre état spirituel, notre destinée, est en danger de mort et pour la sauver, il faut davantage que résister.
Il n’y a rien de lâche à quitter un endroit ou une situation qui risque de compromettre notre sainteté, notre consécration, bref, notre relation avec Dieu.
C’est encore ce mot, « pheugo », que Paul utilise dans ses recommandations auprès de son disciple dans 2 Timothée 2 : 22 : « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur ».
Célibataires : arrêtez de jouer avec le feu ! Ne résistez pas aux tentations sexuelles : fuyez-les !
Chers lecteurs, c’est un conseil qui vaut aussi aux couples mariés. Un homme marié ne devrait pas flirter avec une autre femme que la sienne, même si c’est « pour blaguer ».
Vous ne pouvez pas mettre quelqu’un en danger de mort et dire que ce n’était qu’une blague! Paul dit qu’il faut fuir l’impudicité et les passions de la jeunesse. Vous devez prendre une position radicale dans ce domaine, comme si votre vie en dépendait.
Paul nous conseillement également d’avoir la même attitude radicale devant l’idolâtrie et l’amour de l’argent.
Il le dit dans 1 Corinthiens 10 : 14 : « C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie ».
Aussi dans son épître de 1 Timothée 6 : 10 – 12 : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins ».
Que le Seigneur vous bénisse !
Auteur : Caroline et Tobias Mook
Joëlle Hazukay