Cette question est devenue notre quotidien, nous sommes devenus tellement proche les uns des autres grâce à internet, et si vous avez une mauvaise connexion, on pense déjà à votre forfait mais dans cet article, nous parlons d’un forfait qui est différent de ce que nous pensons.
Quand on est un bon chrétien, on se doit d’être gentil, généreux, bienveillant et bien plus encore, en d’autre terme avoir un forfait illimité de gentillesse, avoir un esprit serviable qui ne dit jamais non mais jusqu’où cela va aller ?
Le livre de Lamentations 3 : 22 nous dit : « Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ».
Les écritures nous disent que les bontés de Dieu sont illimitées, mais les nôtres doivent-elles l’être tout autant ?
De fois avoir un bon cœur nous met dans des situations embarrassantes, être chrétiens nous demandent parfois des sacrifices, Jésus nous demande d’être parfaits, d’aimer notre prochain, la barre est vraiment très haute car certaines personnes profitent, jusqu’à abuser de notre chrétienté.
Alors notre forfait d’amour doit être illimité ou limité ?
Peuple de Dieu, parfois nous donnons de l’amour à ceux qui ne nous veulent que du mal, le monde pense que les chrétiens sont naïfs, trop gentils, mais non nous avons un cerveau capable de réfléchir et distinguer les choses de ce monde.
Nous sommes souvent dans une position de donneur et la personne en face de nous, receveur. C’est en sens unique pour nous les chrétiens, nous donnons sans rien entendre en retour, cela va de soi.
Et quand vous sentez la fatigue monter, que vous voyez votre réservoir d’essence diminuer, qu’il manque 3-4 h à votre journée pour rattraper le temps distribué, vous n’avez plus qu’une envie : hurler « STOP ! ».
Ne plus décrocher, ne plus répondre, ne plus parler, et qu’on vous en demande toujours encore ! Que ces mêmes personnes vous font culpabiliser à chaque fois. Et le courage vous manque de conclure que « c’est fini », en fait, que « toutes les bonnes choses ont une fin ».
Sauf que votre voix intérieure, le Saint-Esprit vous rappelle que Dieu, lui, renouvelle ses bontés. Mais la plupart des gens vous font comprendre « qu’elles ne vous demandent rien » ; du moins pas la première fois, vous l’aviez proposé spontanément ! C’est vous qui l’aviez supputé, en réalité.
Alors votre forfait de bonté devrait être limité ou pas ?
Pourquoi a-t-on du mal à dire « non » ?
C’est simple, parce que Jésus est notre modèle, nous l’avons reçu de notre éducation, ce sont des doctrines entendues. Or parfois, nous le copions mal, très mal. Nous pensons qu’être un « bon chrétien », c’est obéir à Jésus alors qu’en réalité, on obéit surtout aux autres, nous avons peur du regard des autres.
Qu’on doit dire « oui » à tout, pour ne pas dire « non » parfois, a-t-on le droit de dire « non » et quand ?
C’est chrétien de dire « non » à quelqu’un dans le besoin ?! Ce n’est pas bien de refuser de l’aide !
À un membre de votre église en difficulté financière
À votre voisin en panne de voiture
À votre ami(e) dépressif (ve)
À quelqu’un d’isolé ou en manque affectif
À une connaissance en pleine crise de couple
Bien-aimés, les cas ne manquent pas, notre compassion non plus, mais au bout d’un moment, on balance un « non » parce qu’il y eu un « oui » de trop. On finit par se décourager, par être dégoûté, blessé, déçu… Comment éviter de tomber dans les extrêmes ?
Demandez simplement à Dieu de vous remplir de son Esprit. Car parfois, on confond l’amour avec le devoir religieux, nos propres forces avec celles de Dieu. Alors que Dieu vous aide à aider ! Qu’il vous aide à aimer !
Soyez transformés !
Auteur : Lisa Giordanella
Joëlle Hazukay