Les écritures disent dans Matthieu 6 : 25 : « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?».
Jésus nous a dit dans ce passage de ne nous inquiéter de rien. Mais malgré toute la bonne volonté du monde, nous avons souvent bien du mal dans la mise en pratique.
Bien-aimés, il nous arrive de nous inquiéter malheureusement, les inquiétudes nous emprisonnent dans le labyrinthe de nos pensées et de nos émotions et ne nous aident pas à résoudre nos problèmes, alors pourquoi s’inquiéter ?
Ce qui est intéressant dans la vie et ministère de Jésus, ce qu’il a abordé de façon pertinente, non seulement les questions de la vie et de l’existence mais aussi les questions courantes de la vie de tous les jours.
Dans les chapitres 5,6 et 7 de l’évangile de Matthieu, nous trouvons le sermon le plus célèbre de Jésus, celui qu’on appelle le “Sermon sur la montagne”. Dans cette grande fresque oratoire, Jésus aborde une multitude de sujets comme le bonheur, la vie spirituelle, les relations humaines et, au chapitre 6 des versets 25 à 34, la question des inquiétudes.
Nous trouvons dans ces 9 versets, les conseils judicieux de Jésus sur le sujet. Celui-ci nous rappelle à l’ordre, simplement en disant : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas.
Bien-aimés, pourquoi Jésus commence-t-il avec cette expression : « C’est pourquoi » ? La seule façon d’y répondre est de revenir au verset 24 qui dit : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon ».
Nous devrions savoir que Mammon est le symbole de la richesse, de la recherche des biens matériels et de l’avarice. Et la préoccupation majeure de nos pauvres esprits concerne l’argent et la sécurité matérielle.
C’est dans cet aspect précis que se loge et s’enracine notre insécurité et par le fait même nos inquiétudes. Mais ce qui est bien avec Jésus, Il nous encourage de ne pas nous inquiéter parce qu’il y a 5 bonnes raisons pour ne pas nous laisser submerger par l’inquiétude :
Les inquiétudes nous détournent du vrai sens de la vie
Chers lecteurs, Jésus a dit : La vie est plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement. Évidemment, nous avons besoin de manger et de nous vêtir. Le problème n’est pas dans la légitimité de ces choses car notre Dieu les reconnaît mais le vrai problème est dans les inquiétudes, dans les tourments que celles-ci nous occasionnent.
La peur des problèmes cause plus de problèmes que les problèmes en eux-mêmes.
Ce qui est étonnant ce qu’une bonne partie de l’économie mondiale tourne autour de l’alimentation et la mode. Ce qui nous amène parfois à observer que malheureusement la nourriture est plus que la vie. Les thérapeutes nous dirons que le rapport avec la nourriture met en lumière les besoins affectifs de la personne. Certains mangent parce qu’ils ont besoin d’amour, parce qu’ils se sentent seuls, nous en déduirons que les gens mangent littéralement leurs émotions.
La nourriture est devenue un symbole d’obsession : il faut que je mange (boulimie) ou il ne faut pas que je mange (anorexie).
Certains pensent que le vêtement est plus que le corps. Les gens mettent l’emphase davantage sur l’apparence que sur le besoin réel : Paraître devient plus important qu’être. Cela démontre la profonde fragilité de leur estime d’eux-mêmes et de leur confiance en soi.
Les gens s’imaginent qu’à force de paraître, ils vont finir par être.
Les inquiétudes n’augmentent en rien la durée et la qualité de notre vie
Dans Matthieu 6 : 27, Jésus a dit : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? »
Bien-aimés, Les inquiétudes rongent, usent une personne et ont un effet direct sur la qualité de sa vie intérieure et de ses relations avec les autres. Combien de temps perdu à se morfondre et à se stresser pour des choses qui n’arrivent, la plupart du temps, jamais.
Nous nous inquiétons pour les fins de mois, pour nos enfants, pour nos relations, pour l’avenir sans que cela change quoi que ce soit. C’est certain que les inquiétudes raccourcissent la vie.
Les inquiétudes dénotent notre manque de foi
Il est écrit dans Luc 12 : 28 : « Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? »
Dans ce passage, Jésus interpelle son auditoire en leur démontrant que Dieu prend soin de sa création et en insistant sur le fait qu’à plus forte raison, il s’occuperait de nous. Il les interpelle en mettant en lumière leur manque de foi. « Gens de peu de foi » leur dit-il.
Les inquiétudes démontrent notre difficulté à faire confiance à Dieu. Nous regardons aux circonstances, aux personnes, aux événements qui surviennent, aux mauvaises nouvelles que les médias font tourner en boucle et nous perdons de vue Dieu. Nos inquiétudes masquent notre vision de Dieu comme les nuages couvrant le ciel dissimulent le soleil.
S’inquiéter indique notre manque de maturité spirituelle
Matthieu 6 : 32 dit : « Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».
Dans ce passage, Jésus démontre que la véritable vie du croyant est différente de celle des non-croyants.
Bien-aimés, le christianisme est sans force et sans effet s’il ne se vit pas. Ce n’est pas le dimanche que l’on reconnaît le véritable chrétien, mais tous les autres jours de la semaine.
À l’église, nous sommes dans un environnement protégé, aseptisé. Là n’est pas le reflet de la vraie vie. Les enjeux de la vie se manifestent à la sortie de l’église. C’est dans les combats de tous les jours que nous grandissons et que notre vie spirituelle s’affine et que nous nous différencions de ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Cela ne change strictement rien à notre condition
Il est écrit dans Luc 12 : 26 : « Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? »
Chers lecteurs, l’inquiétude est une réaction passive. Elle cherche à résoudre ce qui n’est pas à sa portée. Lorsque nous nous inquiétons, c’est notre imagination qui entre en jeu, brossant des scénarios plus catastrophiques les uns que les autres.
Si vous avez à faire à un problème qu’il est possible de le résoudre et bien, vous n’avez pas à vous inquiéter. Et si vous ne pouvez pas le résoudre, les inquiétudes ne vous aideront pas à le résoudre.
Les seuls problèmes impossibles à résoudre, ce sont les problèmes imaginaires !
Bien-aimés, ce qui alimente nos inquiétudes est, plus que tout, notre impuissance et notre perte de contrôle. Au lieu de faire confiance à Dieu, on essaie de contrôler nos problèmes. Si vous cherchez des occasions de vous inquiéter, la vie vous en fournira abondamment car rien n’est parfait.
Chers lecteurs, au moment où vous terminez de lire ce texte, prenez la ferme résolution de faire confiance à Dieu en toute chose. Dans les grands besoins autant que les petits.
La vie n’est pas facile et il est difficile de ne pas s’inquiéter. Mais la vie chrétienne est indissociable de la vie de foi. Car il est écrit dans Romain 1 : 17 : « parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi ».
La foi est un mode de vie. La foi n’est pas seulement une mesure d’urgence à utiliser quand tout va mal. C’est quelque chose à cultiver à chaque instant. Commencez donc dès à présent.
Bien-aimés, soyez vrais et francs devant votre Seigneur comme quand vous vous confiez à un ami, ou à une personne importante pour vous, confiez-vous à votre Dieu, car lui seul peut comprendre vos souffrances et vos ressentiments, Il vous aime, vous êtes précieux à ses yeux et IL ne veut que votre bien-être et bonheur.
Soyez transformés !
Orateur : Denis Morissette
Joëlle Hazukay