Présentation
Né le 15 Juillet 1927 à NGIBI KALIKO OMI, dans la province d’Ituri. Ayidini veut dire « Dieu merci », car avant sa naissance survint une tragédie dans sa famille. Ayidini Abala Alexandre est le père des églises de réveil en République Démocratique du Congo.
Enfance et Carrière
Le père d’Ayidini Abala avait trois femmes dont Odjia, la mère d’Ayidini, qui elle était la première. Avec ses deux dernières femmes Abala avait sept enfants. Un jour, pendant que ses deux dernières femmes, avec leurs enfants respectifs, étaient aux champs, un feu de brousse les consuma tous. Cet incident terrifia tout le village, y compris le père d’Ayidini Abala. Il resta alors avec Odjia, sa première femme qui n’avait pas d’enfants.
Miraculeusement, maman Odjia devint enceinte et elle enfanta un fils. Tous les vieux du village vinrent voir le nouveau-né. Ils le l’oignirent d’huile, de la tête aux pieds et prononcèrent la prière suivante: “Dieu Créateur, nous te demandons de garder cet enfant que tu viens de donner à notre frère Abala, après la mort de ses autres enfants nous prions pour qu’il grandisse et reste en vie.” Après la cérémonie ils lui donnèrent le nom d’Ayidini , ce qui signifie Dieu-Merci.
Ayidini commença ses études primaires à l’age de quinze ans à l’école primaire protestante d’Adja. Alors que la plupart des enfants de son milieu était hostile à l’école, Ayidini s’y intéressa et son but principal était de connaître le français et l’anglais. L’école était encadrer par des missionnaires de la Communauté Evangélique au Centre de l’Afrique.
L’école distribuait de petits extraits bibliques sous forme de traités aux élèves. Ayidini, en reçut un en langue bangala, intitulé “Nzela na kondima,” ce qui signifie “la voie de la foi.” En lisant le traité Ayidini fut attiré par le passage de Marc 16:15-18 qui dit: “…Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront des démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s’ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux infirmes et ceux-ci seront guéris.” Un jour Ayidini demanda à ses autorités scolaires, qui étaient aussi des autorités ecclésiastiques, pourquoi les promesses de ces versets ne se réalisaient pas . On lui répondit que cela s’était passé uniquement à l’époque de l’église primitive. Insatisfait, Ayidini continua toujours à poser des questions embarrassantes aux enseignants et il finit par être renvoyé de l’école. De retour dans son village natal , Ayidini déchira sa Bible et devint en même temps un opposant juré de tous ceux qui prêchaient la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Il considéra que la Bible était un livre de mensonge et que, par conséquent, il fallait contrecarrer le travail des évangélistes par tous les moyens, y compris la violence. Avec le groupe qu’il avait formé, il n’hésitait pas à jeter des pierres sur les prédicateurs de l’évangile.
Ayidini quitta son village pour chercher un emploi. Il devint le cuisinier de Mr. Van Dolmer, un belge qui travaillait dans une société de mines d’or dans la région nord-est de la République Démocratique du Congo. Pendant la deuxième guerre mondiale, son patron quitta le Congo pour la Belgique et Ayidini perdit son emploi. Après la guerre, il se décida d’aller en Ouganda pour chercher un nouvel emploi.
Arrivé à Kampala, il croisa son ancien patron qui travaillait désormais à l’ambassade de la Belgique à Kampala. Van Dolmer reprit Ayidini pour être son chauffeur.
À Kampala, comme Paul, Ayidini commençait à persécuter les hommes de Dieu. Un jour il vit une affiche indiquant que T. L. Osborn allait faire une campagne d’évangélisation à Mombassa (Kenya). Le communiqué citait Marc 16:15-18 et précisait que la campagne serait accompagnée de guérisons. Ayidini se décida d’aller perturber cette campagne. Il quitta Kampala le 3 février 1957 avec douze compagnons qui avaient accepté de l’aider à exécuter son plan pour perturber la campagne d’Osborn.
En quittant Kampala, ils prirent avec eux maman Tsibuka, qui était aveugle, pour vérifier si Osborn pouvait la guérir. Maman Tsibuka était la soeur de l’un de ses compagnons. Lorsqu’ils étaient proches du lieu, Ayidini entendit une voix qui dit: “Ayidini, ne combats pas ton Dieu” Quand il entendit la voix pour la première fois il ne s’en rendit pas compte. Quand il l’entendit pour la deuxième fois, il répondit: “Si c’est toi Seigneur, fais que cette maman recouvre la vue, alors je croirai en toi.” Effectivement, le 10 février 1957, maman Tsibuka recouvra la vue après la prière faite par Osborn. Alors Ayidini fut converti puis baptisé le 22 février 1957 par Osborn. Cette date marqua alors le début de son ministère.
Ayidini commença son ministère à 30 ans (1927-1957). Comme Moise, Il eu 40 ans de ministère, 10 ans à l’extérieure du pays (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Soudan, Ethiopie, Burundi et Madagascar) et 30 ans en RDCongo, son pays d’origine. Le 04 Avril 1967, il fit sa première prédication fondant l’église Fepaco Nzambe Malamu sur le rond point des Huileries à Kinshasa dans la commune de Saint Jean actuellement la commune de Lingwala
Ayidini prêcha la bonne nouvelle un peu partout dans le monde et plus particulièrement en Afrique, en Europe et en Asie. En République Démocratique du Congo, il fonda une Eglise dénommée “Nzambe Malamu” (Dieu est bon).*
Il mourut en Afrique du Sud en 1997, après une longue maladie.
Son testament à l’église, le 30 Mars 1997 : 1.Amour ; 2.Unité ; 3.Abandons des péchés et des convoitises du monde.
Vie personnelle
Alexandre Ayidini Abala se maria religieusement à Maman Amvuko à Kampala le 4 avril 1966. Ils eurent neuf enfants.
un passage des écritures a changer et déterminer la destinée d’une personne.