Chers lecteurs, naturellement, nous sommes prompt(e)s à demander et surtout à recevoir. A l’ère des fast-foods, des guichets automatiques, les requêtes abondent et l’impatience s’accroît.
Dans ce tourbillon, tout nous semble urgent et se bouscule, nous oublions souvent de prendre un temps d’arrêt. Cet arrêt nous repose et nous redonne des forces. Une fois vivifiés, notre foi est renouvelée et notre cœur rempli de reconnaissance.
Il est écrit dans Nombres 21 : 5 – 9 : « et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert ? Car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Prie l’Eternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie »
La reconnaissance est une clé qui ouvre les écluses des cieux et illumine nos vies malgré les traversées de déserts. Elle a pour premier sens le fait de reconnaître ou d’identifier un objet, un être qu’on a déjà connu; cela sollicite le souvenir, la mémoire.
C’est aussi l’action d’accepter, d’admettre et très souvent après avoir douté ou nié. Il est employé pour un aveu, une confession ou la reconnaissance d’une autorité ou d’une dette. Le dernier sens est un sentiment qui pousse à éprouver vivement un bienfait reçu, à s’en souvenir et à se sentir redevable envers le bienfaiteur dans le sens de la gratitude.
En considérant tous les sens de ce mot, nous pouvons dire que la reconnaissance n’est pas un déni, ni une pensée positive. Elle ne s’exprime pas naturellement puisque l’être humain, dans sa nature charnelle, est oublieux, impatient et rebelle.
La reconnaissance ne dépend pas des circonstances comme le dit 1 Thessaloniciens 5 : 18 : « Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ ». Et n’est pas réservée à quelques-uns, elle est fortement recommandée par les Écritures, écrit dans Psaumes 107 : 22 : « Qu’ils offrent des sacrifices d’actions de grâces, Et qu’ils publient ses oeuvres avec des cris de joie ! »
La reconnaissance n’est pas non plus une émotion mais un choix, et donc un état d’esprit. Elle s’acquiert avec une pratique constante dans nos dévotions et les moindres détails de notre vie quotidienne. Dite dans Colossiens 3 : 15 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants ».
Quand elle nous fait défaut nous perdons notre enthousiasme et la joie d’être enfant de Dieu. Les conséquences sont difficiles et regrettables. Cependant Dieu, dans Son amour et Sa miséricorde, nous offre toujours la possibilité de reconnaître notre faute, de nous repentir et de bénéficier de Son pardon. Soyons donc promptes à Lui confesser nos faiblesses afin qu’Il se glorifie dans nos vies
La reconnaissance change la vie d’une personne mais aussi d’une nation.
Voici quelques exemples qui vont vous encourager. Être reconnaissant :
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Pour son emploi
- Pour toutes les plaintes qu’on entend à propos du gouvernement, cela signifie que nous avons la liberté d’expression
- Pour la pile de linge sale parce que cela signifie que nous avons de quoi se mettre sur le dos
- Pour la fatigue, pour les muscles qui vousfont mal à la fin de la journée, car cela signifie que vous êtes capable de travailler fort
- Pour les enfants qui se disputent, cela signifie qu’ils sont en forme
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En somme, la reconnaissance donne de l’audace à notre foi, elle fait de nous des adoratrices véritables et nous établit comme ambassadrices de Christ
Bien-aimés, demandez à Dieu de vous aider à quitter l’avenue des Plaintes et de demeurer jusqu’à son retour sur l’avenue de la Louange. Que chaque jour de voir sa main dans toutes les situations que vous vivez.
Soyez transformés !
Auteur : Carole Amico
Joëlle Hazukay