Chers lecteurs, cette expression fait parfois rire, parce que la souffrance pour son apparence physique ou sa vitalité est bien moindre, comparée à celle qui est nécessaire pour que notre âme (notre cœur) soit trouvée pure aux yeux de Dieu.
3 h chez le coiffeur, dans le brouhaha et la chaleur ? Trop facile !
2 h de footing par semaine pour affiner sa silhouette ? Petit(e) joueur (se) !
100-125 g de féculent à chaque repas ? C’est déjà pas mal, dis donc !
Si c’est cela souffrir, alors on ne sait rien de la souffrance. Car les douleurs engendrées pour devenir saint(e) comme Dieu sont bien pires ! Mais combien salutaires.
On est prêt à faire beaucoup d’effort pour sa santé physique, mais que sommes-nous prêts à faire pour entretenir l’état de son âme, de son cœur, de ses pensées ? Et de quelle manière traversons-nous « les diverses épreuves » qui sont parfois utiles pour nous « reprendre » ?
Comme le dit Jacques 1 : 1 – 3 : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés ».
C’est quoi, la sanctification ?
Nous avons beaucoup de prédications sur la sanctification, c’est certainement la moitié des enseignements de notre vie chrétienne.
La sanctification consiste à se laisser transformer par l’Esprit Saint dès lors que l’on devient enfant de Dieu.
Chers lecteurs, débarrassez-vous donc de toute méchanceté et de toute ruse, de l’hypocrisie, l’envie et toute médisance, et comme des enfants nouveau-nés désirez le lait pur de la parole.
Ainsi, grâce à lui vous grandirez pour le salut, si du moins vous avez goûté que le Seigneur est bon.
Il est écrit dans le livre de 1 Pierre 2 : 4 – 6 : « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. Car il est dit dans l’Ecriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus ».
Peuple de Dieu, nos efforts sont bien inutiles et retombent vite à plat si nous ne sommes pas conscients que seul l’Esprit en nous peut nous délivrer du péché, des mauvaises habitudes, bref, de tout ce qui ne glorifie pas Dieu et l’offense et l’attriste en même temps.
Alors, pourquoi ces directives sur le mode impératif, comme si nous en étions capables ?
• Débarrassez-vous
• Désirez
• Approchez-vous
• Laissez-vous édifier
En réalité, ces actions deviennent possibles lorsque nous nous soumettons à Dieu, dans une totale obéissance que produit notre amour pour lui. Même si nous n’y comprenons rien et que nous avons l’impression de vivre une véritable injustice.
Lorsque nous acceptons ses « châtiments », alors que dans un premier temps, elles nous font mal, nous serons alors en plein dans ce processus de sanctification nécessaire pour faire la volonté de Dieu.
Hébreux 12 : 14 : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ».
Est-ce nécessaire de souffrir ?
Pas obligatoirement, mais la souffrance nous permet de réfléchir, d’être sincère devant Dieu et de s’aligner à nouveau sur sa volonté, sa Parole. Alors, que « quand tout va bien », en réalité, on ne prend pas le temps de se poser, de se remettre en question.
Dieu agit avec nous vraiment comme des parents envers leurs enfants quand ils se conduisent mal, transgressent la discipline ou les règles de vie familiales !
Hébreux 12 : 6 : « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils ».
Et le verset 11 rajoute en disant : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice ».
Quel est le but de cette sanctification ?
Ce n’est jamais amusant, une épreuve. On ne dit pas tout d’abord : « Chouette, Dieu est en train de m’apprendre quelque chose ! » Non, on gémit, on pleure, car on ne prend pas toujours conscience que l’on vit ce processus de sanctification, bien plus important que notre ligne ou notre santé qu’on a peut-être négligées.
Mais notre corps est aussi et surtout le temple du Saint-Esprit, pas seulement cette enveloppe charnelle qui nous permet d’exister sur Terre !
Quelles sont ces ronces qui ont fini par nous envahir ?
Elles poussent et se propagent vite si on les laisse prendre de l’ampleur, elles arrivent de par :
• Notre bouche : par un flux de paroles négatives ou des critiques, on pollue notre âme.
• Un péché récurrent
• Une mauvaise habitude
• Une addiction
• Un problème de non pardon
• Un problème de comportement, d’attitude
Nous sommes un jardin que l’Esprit visite
Dans un jardin mal entretenu se cachent de vilaines bêtes. Dangereuses pour notre santé spirituelle, néfaste pour les autres, nous l’avons vu plus haut.
Ces herbes envahissantes peuvent nous étouffer et nous priver de forces dans l’épreuve, remplir notre âme de tristesse dans la maladie, nous garder captifs dans l’amertume face aux offenses.
Si notre jardin est propre, le Saint-Esprit peut circuler sans difficulté pour l’arroser au bon endroit, faire fructifier les fruits un peu verts, arracher les mauvaises herbes. De sa main experte, alors, il devra tailler ce qui l’empêche d’œuvrer en nous pour que nous soyons des ouvriers efficaces pour le royaume de Dieu.
Chers lecteurs, parfois, des coupes plus sévères s’imposent. Mais la finalité est tellement magnifique ! Être saint(e) comme notre merveilleux Seigneur.
Quand au début d’une difficulté la plainte aurait tendance à remonter comme un bouchon dans la marre, alors je pense en souriant, un peu comme un arc-en-ciel durant une averse : « Tiens, Jésus fait du jardin… ».
Chers frères et sœurs, n’oublions pas que le Saint-Esprit aime « se promener » et agir en nous non seulement pour notre bien, mais aussi pour les autres.
Soyez transformés !
Auteur : Lisa Giodanella
Joëlle Hazukay