Que disent les écritures ?
Le père dans l’Ancien Testament
Nous voyons Abraham, d’abord le père Ismaël conçu avec Agar, la servante égyptienne de sa femme. Cette pratique était très courante à l’époque, Agar est donc la première mère porteuse de l’histoire biblique. Elle aurait dû donner son enfant à sa maitresse mais elle refusa.
13 ans après, Abraham et Sara, bien que très âgés, ont enfin donné naissance à Isaac, le fils de la promesse. Celui-ci est le véritable héritier d’Abraham.
Dieu a changé le nom « Abram, père élevé », en Abraham « père d’une multitude. Il est le patriarche de référence. Dieu se révèle comme : le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le Nouveau Testament l’appelle « Notre père Abraham »
Les livres des chroniques
Chers lecteurs, nous assistons à une succession de généalogies presque à 100% masculines. Dieu met très en valeur le rôle du père, chef de famille.
Dans la Bible, la judéité se transmet par les hommes. Notons que Jésus a deux aïeules non juives : Ruth la Moabite et Rahab la prostituée de Jéricho.
Comment comprendre que la judéité ait été définie au premier siècle à partir de la descendance féminine ?
Le père dans le Nouveau Testament
Nous pouvons remarquer que les 17 premiers versets du Nouveau Testament relatent la généalogie de Joseph, époux de Marie, et père terrestre de Jésus. La place du père est clairement prépondérante.
Il est écrit dans Matthieu 1 : 16 – 17 : « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations depuis David jusqu’à la déportation à Babylone, et quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu’au Christ ».
Et l’apôtre Luc raconte aussi avec quelques différences, la généalogie de Jésus via son père dans le livre de Luc 3 : 23 : « Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d’Héli ».
Il y a en fait deux remarques à faire dans ce verset :
« Comme on le croyait », souligne le fait que sa conception miraculeuse n’était pas connue, ou reconnue. Son père est alors identifié comme Joseph, époux de Marie, son père nourricier, visible aux yeux de tous
Dieu, le Père de Jésus
Chers lecteurs, Jésus a été conçu en dehors d’une relation sexuelle entre un homme et une femme. Il est le premier être humain issu de la procréation, bien évidemment une procréation divinement assistée.
On peut remarquer que dans tous les cas de stérilité féminine relatés auparavant, Dieu a béni l’union physique conjugale en permettant la naissance d’un, et souvent de plusieurs enfants.
Nous pouvons avoir comme exemple dans le livre de 1 Samuel 1 : 19 : « Ils se levèrent de bon matin, et après s’être prosternés devant l’Eternel, ils s’en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l’Eternel se souvint d’elle ».
Alors la conception virginale de Jésus était donc une grande première. Et Lors de son baptême, Dieu se présente clairement comme le Père de Jésus.
Matthieu 3 : 16 – 17 : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection ».
La Bible déclare dans Jean 20 : 17 : « Jésus lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ».
Cette étude très superficielle et incomplète met en exergue ce que tout chrétien sait déjà : le père, par définition celui qui a des enfants, a un rôle essentiel !
Même dans la prière donnée par Jésus, il nous a demandé de commencer par : « notre père qui est aux cieux ».
Bien que dans la société actuelle, les fondements sont de plus en plus ébranlés, mais il est bon de revenir à la source.
Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Père de Jésus-Christ et notre Père à tous, vous bénisse !
Auteure : Elisabeth Dugas
Joëlle Hazukay