Peuple de Dieu, la souffrance fait partie de notre vie terrestre. Nous la repoussons, nous gémissons quand elle frappe à notre porte. Dans ces moments intenables, nous pouvons compter sur les écritures, certains livres dont les Psaumes, nous aident à mieux appréhender le mystère de notre épreuve et à la traverser.
Lorsque s’accumulent déceptions, relations difficiles avec ceux que nous aimons, échecs personnels ou ennuis de santé, il nous arrive d’être complètement découragé. Parfois, c’est le début d’une vraie dépression, qui nécessite une prise en charge médicale et cela n’arrive pas qu’aux autres.
Mais plus souvent, c’est une épreuve passagère. Comment remonter la pente ? Comment reprendre confiance ? Les psaumes nous ouvrent un chemin pour sortir de la nuit.
Psaumes 13 : 2 : « Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et chaque jour des chagrins dans mon coeur ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi? ».
Chers lecteurs, lorsque Dieu nous semble si loin que nous en arrivons presque à douter de son existence, nous sommes tentés de laisser tomber la prière. Nous pensons que la prière n’est bonne que si nous débordons d’amour et de reconnaissance et quand notre cœur est triste, nous ne prions plus parce que seuls des mots amers viennent à nos lèvres.
Et alors ? Pourquoi ne pas dire notre amertume au Seigneur ? Comment pourrait-Il changer notre deuil en une danse et nos habits funèbres en parure de joie si nous nous détournons de lui ?
Prenons pour exemple Jésus, qui lui-même a crié à son père quand la douleur s’intensifiait dans le livre de Marc 15 : 34 : « Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eloï, Eloï, lama sabachthani ? Ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Quand la douleur devient insupportable, il vous reste que de crier à votre père céleste.
Psaumes 55 : 23 : « Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste ».
Bien-aimés, Dieu désire nous décharger de tout notre fardeau. Il ne nous demande qu’une chose : que nous Le laissions faire.
Il rajoute même dans Matthieu 11 : 28 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ».
Il ne faut pas que nous ayons honte de tout Lui donner, y compris ce qui nous humilie, ce qui nous paraît méprisable, voire repoussant. Un seul fruit pourri peut contaminer tout un cageot de fruits sains, un seul germe de pourriture que nous n’avons pas osé présenter au Seigneur suffit à nous remplir de tristesse et d’amertume.
Psaumes 51 : 4 : « Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché ».
Dieu n’attend pas seulement que nous Lui donnions nos bonnes actions, que nous nous déchargions de nos croix. Il veut aussi que nous Lui donnions notre péché, car sa joie, c’est de nous pardonner.
Psaumes 37 : 5 : « Recommande ton sort à l’Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira ».
Chers frères et sœurs, lorsque nous ne savons plus où nous en sommes et que l’angoisse nous plonge dans la nuit, appliquons-nous plus que jamais à « recommander notre sort à l’Eternel » en accomplissant pas à pas sa volonté, à travers les petites choses de la vie quotidienne.
Efforçons-nous de vivre pleinement l’instant présent, sans nous préoccuper du reste. La seule chose qui importe, la seule chose qui dépend de nous, c’est que nous fassions la volonté de Dieu ici et maintenant.
Il nous dit dans sa Parole de Luc 12 : 31 : « Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus ».
Il nous rete qu’à lui faire confiance. Ne nous tourmentons pas inutilement !
Psaumes 145 : 2 : « Chaque jour je te bénirai, Et je célébrerai ton nom à toujours et à perpétuité ».
Quelle belle promesse mes chers frères ! Chaque jour, même lorsque tout va mal, nous pouvons dire au moins un « merci » au Seigneur. Même la journée la plus noire a sa frange d’or : c’est le sourire d’un enfant, la beauté d’un paysage, un geste de tendresse, une rencontre inattendue.
Ne nous endormons pas sans dire « merci » au Seigneur. Pas un « merci » en l’air, vague et impersonnel, mais un « merci » précis pour quelque chose de précis. Plus nous remercions, plus nous trouvons de raisons de remercier. La louange ouvre notre cœur et nos yeux aux merveilles de Dieu.
Psaumes 18 : 29, 40 : « Oui, tu fais briller ma lumière; L’Eternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres … Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires ».
Peuple de Dieu ne supprime pas la nuit, Il l’éclaire. Il ne nous dispense pas des combats, Il nous donne tout ce qu’il faut pour combattre vaillamment jusqu’à la victoire. Quelle que soit l’opacité de notre nuit, quels que soient les combats de la vie, soyons sûrs qu’en Jésus ressuscité, nous avons déjà la victoire.
Faites-Lui confiance sans réserve et bientôt, vous chanterez : « Oui, Tu es venu à mon secours je crie de joie à l’ombre de tes ailes », Psaumes 63 : 8
Soyez bénis !
Auteure : Christine Ponsard
Joëlle Hazukay