La Bible nous dit dans le livre de Galates 2 : 20 : « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ».
Chers lecteurs, nous n’avons pas tous la même compréhension de « Porter sa croix ».
Il y a une définition littéraire de cette expression qui est en référence à Christ et à sa passion que l’on utilise le plus souvent cette expression « porter sa croix », qui signifie que l’on supporte des épreuves avec patience, lorsque l’on ne peut y remédier.
Le théologien Adrew Murray nous donne une définition théologique qui paraît plus pertinente, il dit : « Les chrétiens doivent comprendre que porter sa croix ne se réfère pas en premier lieu aux épreuves que nous appelons des croix, mais à un abandon de sa vie journellement répété – à la mort à soi-même qui doit marquer le chrétien. Cessons donc de confondre « une croix » avec « la croix »
Bien-aimés, même si cela nous dépasse, ce ne sont pas les situations les plus douloureuses qui sont pour l’être humain les plus difficiles à vivre. Le plus difficile pour nous, est de décider chaque jour et même à chaque minute, de lâcher le gouvernail de notre vie, de le donner et le redonner sans cesse à Jésus, le Christ qui habite en nous, pour qu’il nous conduise.
Souffrir, même et surtout si c’est injuste, est un grand défi, mais accepter de ne plus être maîtres chez nous, en est un plus grand encore.
Nous sourions quand nous voyons nos enfants donner et reprendre leurs cadeaux, car nous savons qu’ils n’ont pas vraiment le sens de ce qu’est un don, un vrai, et encore moins celui de la durée. Cependant nous faisons la même chose avec Dieu.
« Je te donne MA vie, TOUTE ma vie, fais-en ce que tu veux, je te fais confiance, ENTIEREMENT confiance », nous faisons souvent cette prière sincère de tout notre cœur, mais comme celui qui arrête régulièrement de fumer, notre décision ne tient souvent pas dans la durée.
Nous nous surprenons souvent en train d’en vouloir à Dieu parce que nous n’avançons pas spirituellement comme nous le désirons, et puis tout d’un coup nous réalisons que nous avons repris fermement les rênes et que Jésus est assis à côté de nous et semble attendre son tour pour conduire. Si notre reprise en mains dure depuis trop longtemps nous ne verrons même plus Jésus sur le côté, et nous réaliserons avec douleur qu’il s’est éloigné.
Et quand nous réalisons cela, nous avons le cœur brisé, et nous le supplions de toute notre âme et souvent de toutes nos larmes, de revenir prendre sa place à la direction de nos vies.
Malheureusement, cette situation se reproduit régulièrement. Elle nous rappelle que jusqu’à notre dernier souffle nous devrons combattre pour garder le cap. Nous devons en fait nous battre journellement contre nous-même, et non contre des ennemis extérieurs, pour remettre « Adam », notre vieil homme, notre vieille nature déchue, à sa place, c’est à dire à la poubelle, en fait !
Jésus attend juste d’être de nouveau le bienvenu. Il ne s’impose jamais.
Il dit dans sa Parole de Luc 9 : 23 : « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive ».
Peuple de Dieu, Cela nous est presque insupportable, mais notre épanouissement, notre vraie liberté, notre vie pleine et productive passent par là : accepter et CHOISIR de laisser de plus en plus de place à Jésus le Christ en moi et, par conséquent, CHOISIR de lui laisser de plus en plus de place, au détriment de notre JE-ME-MOI.
Plus facile à dire qu’à faire ! En fait c’est même impossible sans le secours du Saint-Esprit en nous.
Il est écrit dans Deutéronome 6 : 5 : « Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force ».
Laisse que le Seigneur nous apprenne à l’aimer et à aimer Jésus !
Soyez transformés !
Auteur : Elisabeth Dugas
Joëlle Hazukay