Il est écrit dans Hébreux 5 : 11 – 14 : « Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps, devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal ».
L’apôtre Paul rajoute dans 1 Corinthiens 13 : 11 : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant ».
Chers lecteurs, le nouveau converti est appelé à grandir et à changer. Cependant, la phase de « bébé spirituel » est normale. Autant le nouveau converti a besoin de soins et d’encadrement pour ne pas être livré à lui-même, autant il est important de se rappeler qu’il n’est pas encore mature dans la foi.
Le fait de comprendre son état actuel, tout en gardant la perspective de la croissance, nous aidera à bien le suivre, en étant présent sans pour autant l’étouffer.
Aimer le nouveau converti
Un bon encadrement commence par éprouver notre propre motivation, laquelle va dicter toute notre conduite. Nous devons, premièrement, nous assurer que nous sommes motivés par l’amour et non par la peur.
De plus, le nouveau converti n’est pas une expérience ou un trophée de plus à notre tableau de chasse. C’est un être humain qui vient d’entrer dans la famille de Dieu. Veillons à le traiter en tant que tel.
Ne pas condamner
Bien-aimés, le nouveau converti est en train d’apprendre, et il peut faire des erreurs ou des mauvais choix, tout comme nous d’ailleurs qui sommes dans le Seigneur depuis plus longtemps.
Notre rôle n’est pas de le condamner, ni de le mettre sous le joug de la culpabilité. Si la personne se sent constamment jugée, pas à la hauteur, ou en échec, elle aura tendance à penser que c’est comme ça que Dieu la voit. Or Dieu est plein de bonté et de miséricorde, donnant sans cesse de nouvelles opportunités pour apprendre et se relever.
Compter sur le Saint-Esprit
Peuple de Dieu, si nous ne comptons pas sur le Saint-Esprit, nous risquons de devenir dominateurs, voire manipulateurs. Il y a des choses que nous ne pouvons tout simplement pas dire et redire.
Même si nous sommes des parents spirituels, nous ne pouvons pas dicter au nouveau converti sa conduite en tout point.
Le livre de Romains 8 : 14 « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».
Le livre de Jean 14 : 14 rajoute : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai ».
Chers lecteurs, il est normal que le nouveau converti se pose un tas de questions et puisse avoir des moments de doute. Il va alors vous contacter. Au début, vous devez répondre à beaucoup de questions. Mais il faut aussi lui apprendre à développer sa propre communion avec le Seigneur, sa propre vie de méditation, afin que le Seigneur puisse lui parler directement.
Car la Parole que le Saint-Esprit lui révélera aura plus de poids et d’effets dans sa vie que toutes vos prédications.
Soyez bénis !
Auteure : Annabelle Sourdril
Joëlle Hazukay