Bien-aimés, lorsqu’on est un jeune converti, il y a cette sensation de vouloir partager ce trésor avec son entourage.
De fois, nous pensons qu’aimer les non convertis de notre famille se résumait à les supporter et à éviter les conflits, en gardant le silence face aux provocations et accusations. Parfois on croît même que c’est une opportunité pour leur prêcher l’Evangile.
Mais dans tout cela, nous oublions d’aimer, nous sommes tellement occupés à essayer de les convaincre par nos paroles et nos démonstrations pour réellement les aimer, pour prendre le temps de les écouter, de leur faire savoir que, même si on ne partage pas encore la même foi.
Etre un bon chrétien oblige de rechercher la paix et saisir chacune des occasions, favorable ou non, pour annoncer la bonne nouvelle. Ce qui peut être agaçant pour nos proches, ne parler que de son Dieu et de la Bible, un chrétien sans cœur qui ne s’occupe plus de problèmes de sa famille.
Les écritures déclarent dans 1 Pierre 2 : 12 : « Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera ».
Bien-aimés, Jésus était animé d’un amour et d’une compassion divins. Ce n’était pas une machine à miracles, ni un prédicateur-robot. Notre cœur a été changé en cœur de chair, afin que nous puissions obéir au commandement nouveau d’aimer notre prochain.
La vie chrétienne n’est pas une performance
Elle n’est ni une performance ni un concours pour gagner le maximum de points en évangélisant machinalement.
L’apôtre Paul dit dans sa première lettre aux Corinthiens 13 : 1 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit ».
Chers lecteurs, votre famille, vos collègues, votre entourage, toutes ces personnes qui croisent votre chemin, n’ont pas besoin de se sentir jugés par votre regard inquisiteur ou votre théologie. Ces personnes veulent voir et sentir l’amour de Dieu.
Notre rôle est d’aimer et non de convaincre
Bien-aimés, notre rôle est d’aimer et de manifester Celui qui est amour. Notre rôle n’est pas de convaincre ni de juger
Il est écrit dans le livre de Jean 16 : 8 : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement »
Le chapitre 12 : 47 rajoute : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde ».
Soyez bénis !
Auteur : Annabelle Sourdril
Joëlle Hazukay