Peuple de Dieu, nous nous demandons souvent si ce repas est ouvert à tous, quel que soit son cheminement ou son origine ecclésiale, ou bien qu’il y a des restrictions, lesquelles et pourquoi ?
C’est quoi la Sainte-Cène ?
Il est écrit dans 1 Corinthiens 11 : 23 – 26 : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe , et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
Le mot « Cène », du latin « Cena », signifie le repas du soir. Avant sa mort, lors du repas pascal, Jésus avait utilisé du pain sans levain et du vain.
Pour de diverses raisons, se référant à la mort de Jésus plutôt qu’à la pâque juive, et pour des raisons pratiques, certaines églises utilisent du pain normal et du jus au raisin.
La Cène est le rappel du sacrifice du Christ et de la Nouvelle Alliance en son sang, jusqu’à son retour. Par la foi, elle nous associe spirituellement à Christ. Elle rend visible notre désir de communion avec lui et avec les autres personnes qui participent à la même célébration. C’est donc une prière tant personnelle que communautaire par laquelle nous manifestons notre foi.
C’est pour qui la Sainte-Cène ?
L’apôtre Paul continue dans 1 Corinthiens 11 : 27 – 29 : « C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même ».
Chers lecteurs, comme il s’agit d’une prière et d’une proclamation, la Cène est destinée à ceux qui sont conscients de leur démarche, nés de nouveau, enfants de Dieu et membres du Corps du Christ.
Il est aussi important de s’éprouver soi-même pour ne pas tomber dans les mêmes travers de désobéissance, de divisions et d’hypocrisie que Paul reprochait aux Corinthiens.
Les disciplines d’églises peuvent varier comme dans certaines assemblées, seules peuvent participer les personnes baptisées; dans d’autres la responsabilité est laissée à chacun de s’examiner.
On devrait cependant éviter de tomber dans une attitude extrême comme être empêché de participer à la Sainte-Cène.
Quant à l’admission des enfants au repas du Seigneur, il est difficile de délimiter un âge, tant la maturité spirituelle et le développement personnel peuvent être différents d’un enfant à l’autre. De plus, les pratiques divergent selon les églises.
Après une période de catéchisme ou d’enseignement, certaines célèbrent une première communion, d’autres une simple fête ou rien du tout. Comme il ne s’agit pas d’une invitation à un repas comme un autre, les enfants devraient savoir ce qu’est réellement la Cène et être convertis.
Chers frères et sœurs, participer au repas du Seigneur est un geste fort. Il incombe donc aux personnes qui le président d’en rappeler le sens et l’importance, surtout en présence de visiteurs, laissant la responsabilité à chacun de s’y associer ou non.
Soyez transformés !
Auteur : Laurent Weiss
Joëlle Hazukay