Peuple de Dieu, plusieurs paniquent à la lecture de ce titre, et que d’autres encore, animés de rébellion, crient déjà au scandale : « Moi, je ne dois rien au pasteur ! » imaginant plutôt que c’est lui qui leur doit quelque chose.
La Bible déclare dans 1 Corinthiens 7 : 3 : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari ».
Nous comprenons que, dans un couple, chacun doit remplir ses devoirs. Chacun doit aimer profondément l’autre et lui donner de l’attention, de l’affection, de l’amour, et de la tendresse sexuelle. Il en est ainsi.
Il y a un verset de la Bible que les bons pasteurs ont souvent peur de prêcher. Pour trouver la référence, tapez dans le moteur de recherche de votre Bible :
« On ne se moque pas de Dieu », la seule fois où il est mention de cela se trouve dans Galates 6 : 6 – 7 : « Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. »
Il existe de faux serviteurs de Dieu qui prêchent pour des motifs impurs. Ils prêchent pour obtenir de l’argent de la part des chrétiens. Ils les manipulent par des promesses paradisiaques, et proclament avoir une onction spéciale pour rendre les gens riches.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet. Mais, ce n’est pas parce qu’il existe de faux serviteurs, qui manipulent les gens pour obtenir leur argent, que nous ne devons pas parler de la responsabilité des croyants envers leur pasteur.
Beaucoup raisonnent et s’imaginent qu’ils ne doivent rien à leur pasteur. Il y a des gens qui sont depuis 6 mois dans une église, qui donnent un peu d’argent, et qui ne voient pas le problème. Ces gens se moquent de Dieu.
Chers lecteurs, nous devrions donner une part de nos biens à ceux qui nous enseignent. C’est une loi spirituelle.
Si vous êtes nourri par quelqu’un, vous devez le bénir en retour
Chers enfants de Dieu, la dîme est réservée à notre maison spirituelle. Nous donnons au Seigneur un minimum de 10% de nos entrées par amour pour lui. Au-delà de ce principe, et qu’on soit pour ou contre celui-ci, Paul exprime ici clairement le principe de soutenir financièrement ceux qui nous enseignent.
Cela peut être, selon les circonstances, le don de nourriture, d’une voiture, de vêtements, etc. Un agriculteur pourrait, par exemple, offrir au pasteur des légumes. Un menuisier pourrait offrir à son pasteur un meuble. Quelqu’un, qui a un appartement au bord de la mer, pourrait offrir à son pasteur des vacances annuelles dans cet appartement. Il n’y a absolument rien de choquant à cela.
La vérité selon Dieu est que nous devons quelque chose à notre pasteur.
La première lettre de Timothée 5 : 17 nous dit : « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. »
Paul était très clair concernant le salaire des responsables de l’église. Il dira aux Philippiens au Chapitre 4 : 10 – 11 : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. »
L’apôtre Paul était plutôt direct à ce sujet ! Il dira encore dans 1 Corinthiens 9 : 14 : «De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de l’Évangile. »
Dieu n’a pas conseillé aux ministres à plein temps de vivre financièrement de l’Évangile. Il ne les a pas non plus encouragés à le faire. Il ne le leur a pas demandé non plus. Il le leur a ordonné.
L’argent que Paul a reçu d’autres églises lui a permis de bénir les Corinthiens « Gratuitement »
Maintenant, certaines personnes vont dire : « Oui, mais Paul dit qu’il n’a pas usé de ce droit, car c’était pour lui un sujet de gloire. » Oui, effectivement, Paul ne demandait pas d’argent. Mais ce n’est pas parce qu’il ne demandait pas d’argent, qu’il ne fallait pas lui en donner.
Il a dû fabriquer des tentes pendant un moment, car personne ne le soutenait financièrement. Mais quand des frères vinrent lui apporter une offrande, il put à nouveau se consacrer dans le ministère à plein temps, alors qu’auparavant il ne pouvait le faire que le jour du sabbat.
Et celui qui a dit qu’il n’a usé d’aucun de ces droits envers les Corinthiens a dit qu’il a dépouillé financièrement d’autres églises pour pouvoir les bénir ! En réalité, l’argent que Paul a reçu d’autres églises a permis à l’apôtre Paul de bénir les Corinthiens gratuitement.
C’est écrit dans 2 Corinthiens 11 : 7 – 8 : « Ou bien, ai-je commis un péché parce que, m’abaissant moi-même afin que vous fussiez élevés, je vous ai annoncé gratuitement l’Evangile de Dieu ? 8 J’ai dépouillé d’autres Eglises, en recevant d’elles un salaire, pour vous servir. »
Il ajoute dans Philippiens 4 : 15 – 17 : « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. Ce n’est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. »
Bien-aimés, Paul a vécu dans la disette quand personne ne le soutenait, mais il a également vécu des temps d’abondance, quand il trouvait des chrétiens généreux qui comprenaient le principe du soutien aux ministres de Dieu.
Le but n’est pas d’enrichir notre pasteur à outrance, le but est d’obéir à Dieu dans ce qu’il nous demande de faire pour notre pasteur (et cela n’exclut pas toutes les personnes à qui donner : les pauvres, les veuves, les frères et sœurs dans la foi, les orphelins, etc.).
Soyons aujourd’hui de ceux qui bénissent à leur tour après avoir été bénis !
Que Dieu vous bénisse !
Auteur: Jérémy Sourdril
Joëlle Hazukay