Bien-aimés, la libération d’Israël et l’esclavage égyptien est en corrélation avec l’esclavage de notre péché dans le Nouveau Testament.
L’Egypte est une figure du monde, et Israël est une figure de l’Eglise. En naissant de nouveau, nous avons été libérés du monde de la tyrannie et de l’oppression.
Quand on demande où Moïse et les enfants d’Israël ont-ils été dirigés après avoir été libérés ? Plusieurs chrétiens répondront que c’est vers la terre promise.
Mais ce n’est pas la bonne réponse car c’est vers le Mont Horeb ou Sinaï qu’ils sont allés. Il est écrit dans Exode 9 : 1 : « L’Eternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Eternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve ».
Chers lecteurs, pourquoi Moïse aurait-il voulu emmener le peuple vers la terre promise avant même d’avoir rencontré celui qui fait les promesses ? Ce n’aurait pas été le souhait du Seigneur pour son peuple.
S’ils avaient été conduits vers la terre promise sans avoir reçu préalablement les révélations de Dieu, ils en auraient fait un lieu d’idolâtrie.
La terre promise était une promesse certes, mais ce n’était pas le but de la libération, la parole de Dieu destinée à Pharaon était qu’il laisse partir son peuple, pas pour une terre promise, mais pour qu’il le serve.
Présentement, on a davantage mis l’accent sur les promesses et les bénédictions de Dieu pour attirer son peuple à lui, plutôt que de le mettre sur sa nature et son caractère.
Au lieu d’inciter les chrétiens à mieux connaitre et servir notre Seigneur de gloire, les messages les ont plutôt exhortés à un meilleur style de vie et à une sécurité éternelle.
Bien des ministres de Dieu s’appliquent à délivrer des messages positifs pour attirer les foules, ils renoncent aux messages percutants et réprobateurs qui apporteraient les changements nécessaires pour se présenter devant un Dieu Saint.
Peuple de Dieu, la rencontre que Moïse fit avec son Dieu au mont Sinaï le transforma, et il comprit qu’une expérience similaire serait essentielle pour son peuple.
S’il n’avait pas rencontré le seigneur au buisson ardent, il aurait tenté de les faire sortir de l’esclavage pour les faire entrer dans leur propre pays, ce qu’il avait essayé de faire lorsqu’il était plus jeune et l’avait obligé de fuir devant pharaon.
Nombreux, aujourd’hui sont ceux qui ont trouvé le salut à cause de messages prononcés par des serviteurs qui ont cherché à proclamer leurs paroles plutôt que celles de Dieu.
Si nous avons reçu de Dieu un appel dans notre vie, et que nous ne l’avons pas laissé nous emmener au travers de son désert, pour qu’il se révèle à nous, nous chercherons inévitablement à délivrer les gens pour la liberté elle-même. Mais ce dont nous avons besoin, c’est de les libérer pour qu’ils viennent à celui pour lequel nous avons tous été crées.
La Bible déclare dans Actes 7 : 22 – 25 : « Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres. Il avait quarante ans, lorsqu’il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d’Israël. Il en vit un qu’on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l’Egyptien. Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas ».
Chers lecteurs, Moïse vit la souffrance et voulut l’apaiser. Il savait en outre qu’il était appelé par Dieu à délivrer son peuple. Cette pensée était dans son cœur. Pourtant, sans la révélation de Dieu, il n’était pas prêt à le conduire à le conduire à sa destinée.
Vouloir diriger sans la bonne motivation peut-être plus dangereuse encore que de ne pas diriger du tout.
Moise était un leader, il avait une motivation, mais celle-ci n’était pas complète. Sans la révélation de Dieu, il pouvait conduire les enfants d’Israël au mieux vers un pays où ils trouveraient ce qu’il faut vivre, mais dépourvu de la véritable raison d’être de leur liberté, c’est-à-dire de la connaissance intime.
C’est pourquoi Dieu a conduit Moïse par le désert, afin d’apaiser son cœur troublé par le monde qu’il avait quitté.
Chers lecteurs, nous devons comprendre que ce qui est bien à nos yeux n’est pas forcément bon à enseigner. Ce n’est que lorsque nous parvenons à une connaissance intime du Seigneur que nous sommes à même de vraiment discerner ce qui est bien de ce qui ne l’est pas.
Soyez transformés !
Auteur : John Bevere
Joëlle Hazukay