Il est écrit dans le livre d’Hébreux 11 : 1 – 2 : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable ».
Ce passage nous signifie que les personnes qui vont suivre ont manifesté leur foi en Dieu dans leur vie, et qu’ils sont des modèles pour nous aujourd’hui.
Notre société d’aujourd’hui a besoin des repères, beaucoup ont besoin de s’identifier à des stars, des héros, voire des super héros.
Alors qui sont vraiment ces fameux héros de la foi du chapitre 11 de la lettre aux hébreux ?
Les versets 1 à 10 : de Abel à Jacob
Abel face à Caïn
Genèse 4 : 2 nous dit : « Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur ».
Le nom d’Abel signifie « Vanité ». Il est le deuxième fils d’Adam et il était berger. Ceci nous fait penser aussi à David, puis à Jésus.
Il sacrifie à Dieu les premiers-nés de son troupeau et leur graisse. Dieu agrée ce sacrifice, qui est une préfiguration de celui de son Fils Jésus.
Pour entrer dans la présence de Dieu, il faut donc un sacrifice. On peut penser que Caïn, en tant qu’aîné, a choisi d’être cultivateur, et a laissé son cadet devenir berger. Et Dieu préfère le cadeau d’Abel.
Cette préférence n’est sûrement pas basée sur les qualités de cet homme nommé Vanité, mais sur la qualité de son sacrifice. Abel n’est donc pas meilleur que son frère. Il a seulement fait, probablement sans le savoir, un meilleur choix, si toutefois il a véritablement choisi.
Hébreux 12 : 24 nous dit : « de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel ».
Chers lecteurs, le sang d’Abel parle de vengeance mais celui de Jésus crie miséricorde et pardon des péchés.
Caïn
Il est écrit dans Genèse 4 : 1 : « Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel ».
Le nom de Caïn signifie « J’ai acquis », il est le premier-né des hommes sur la terre. Il porte sans doute sur lui le poids de la chute. C’est peut-être pourquoi il chercha à acquérir Dieu, par une offrande dont il avait l’initiative.
Mais si Dieu agrée l’agneau d’Abel, il se détourna du fruit de la terre qu’il a maudite au chapitre 3, le verset 17 de Genèse, à cause de la désobéissance de son père Adam.
Peuple de Dieu, Caïn fut irrité contre Dieu et jaloux de son frère. Il tue Abel sans préavis. Il est le premier homme né après la chute, et le premier meurtrier de l’humanité.
Quand Dieu vient de nouveau le rencontrer, il ment et manifeste ainsi ses mauvais motifs et la dureté de son cœur.
Il subit sans se repentir la punition divine. Dieu l’épargne, mais l’éloigne de lui. Il porte sur son front la marque de sa faute, et en même temps celle-ci le protège.
Comme Abel fut tué très jeune, il n’eut pas de descendance mais Caïn avait une importante descendance et c’est dit dans Genèse 4.
Précisons que Caïn n’apparait dans ce chapitre d’Hébreux qu’en comparaison d’Abel, et non comme un modèle de foi.
Le verset 5 : Hénoch
Hénoch fut le fils ainé de Caïn, donc le petit-fils d’Adam. Son nom signifie « Consacré ». C’était un homme agréable à Dieu, il eut plusieurs fils dont Metuschélah qui détient le record de longévité avec 969 ans.
Il fut parmi les gens enlevés par Dieu aux yeux des hommes tout comme Elie.
Il est dit au verset 5 : « C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu ».
Chers frères et sœurs, notre Dieu est miséricordieux, il peut faire le meilleur à partir du pire, il a étonné le monde en donnant à Caïn, le premier meurtrier de l’histoire, un fils consacré.
Le verset 7 : Noé
Il fut le petit-fils d’Hénoch, son nom signifie « Réconfort » et ce nom orientait déjà ce qui allait être le ministère de sa vie.
Nous connaissons tous l’histoire de Noé, Dieu lui confia une tâche titanesque de construire une immense arche immense, car il comptait détruire toute l’humanité. Seul Noé et sa famille avait trouvé grâce à ses yeux, Noé était son « réconfort ».
Le Seigneur était dégoûté de cette race d’Adam, il espérait qu’avec le déluge, il y aurait une vague meilleure que la première. Le déluge et toutes ses conséquences, font partie de son plan pour sauver l’humanité du péché et de la mort, même si nous ne le comprenons pas.
Après le déluge, quand la terre est asséchée, Noé sort de l’arche, bâtit un autel, et sacrifie à l’Eternel. Alors Dieu fait alliance avec lui et avec l’humanité à travers lui.
Malgré son incartade, où il découvre les effets du vin, Noé est juste aux yeux de Dieu. Il est intègre et très persévérant. Il est l’un des grands patriarches de la Bible. Il a vécu 950 ans.
Les versets 8 et 10 : Abraham « Père d’une multitude »
Il est perçu comme un voyageur, un pèlerin guidé par Dieu. Il partit sans savoir où il allait. Il a marché depuis Babylone jusqu’à la Palestine, puis l’Egypte, pour revenir en Palestine : la Terre Promise.
Le livre de Matthieu 3 : 9 dit : « et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham ».
Il est un modèle de foi pour l’humanité, le « Père des croyants ». Il croit en la promesse de Dieu, de lui donner une postérité. Mal conseillé par sa femme, il croit « aider » Dieu, en ayant un premier fils, Ismaël, avec la servante de sa femme.
Puis, vingt ans après la promesse divine, un an après la visitation des trois anges au chêne de Mamré, naît Isaac, fils de Sara et Abraham.
Il est prêt à tout pour Dieu, et si notre cœur se rebiffe face à la demande divine de lui consacrer le fils de la promesse, Abraham pour sa part, est allé au bout de lui-même en levant le couteau sur Isaac. Dieu l’a arrêté au dernier moment et a pourvu par un bélier. Abraham est un beau type de Dieu, et Isaac un beau type de son Fils Jésus.
Avec la promesse d’une postérité indénombrable, Dieu lui a aussi donné un nouveau nom : Abram, le « père noble », mais sans enfants, est devenu Abraham, le père d’une multitude.
Abraham était un vrai adorateur et l’un de plus grands patriarches dans la Bible.
Le verset 9 : Isaac et Jacob
Isaac
Il est le Fils de la promesse. Son nom rappelle le « Rire » de Sara quand les visiteurs lui ont prophétisé qu’elle aurait un enfant dans un an alors qu’elle était vieille et stérile.
Même si les motifs de sa mère étaient très humains, ce que nous pouvons comprendre, il demeure qu’Isaac est un sujet de joie. Le peuple de la Promesse, qui va naître de lui, sera appelé à la joie.
Isaac a pour femme Rébecca, ils eurent deux fils jumeaux : Esaü et Jacob, qui vont faire chacun à leur manière, l’histoire d’Israël, le peuple choisi, mais hormis le sacrifice avorté, la Bible ne nous rapporte rien presque de la vie d’Isaac.
Il est le premier héritier de la promesse et l’un des patriarches.
Jacob :
Jacob est cité plusieurs fois dans ce chapitre 11 de l’épître aux Hébreux. Il est le « trompeur », l’ « usurpateur ». Comme son père Isaac, il est fils de la promesse. Il est le fils cadet, car son jumeau Esaü est né juste avant lui. Leur mère, Rébecca, était stérile, comme Sarah avant elle, et Dieu a répondu à sa prière en lui donnant ces jumeaux.
On retrouve chez Jacob les tendances humaines les meilleures et les pires. A cause de cela, sa vie est en permanence en dents de scie, mais Dieu le bénit car il l’a choisi.
Chez Laban, il doit travailler 14 ans avant d’obtenir pour femme Rachel, ayant déjà reçu, au bout de sept ans, sa sœur Léa, qu’il n’avait pas demandée. Et l’histoire se répète : Rachel, la préférée, est stérile, alors que Léa est très féconde. Mais Dieu exauce la prière de Rachel, et lui donne deux fils.
La vie de Jacob est marquée par des problèmes familiaux, dus entre autres à sa polygamie. Mais Dieu l’a choisi et il le transforme peu à peu. Jacob est devenu très riche.
Puis il se retrouve à lutter avec l’ange de l’Eternel, celui-ci ne l’extermine pas, mais lui démet la hanche. Jacob lui demande sa bénédiction, et l’ange lui donne alors un nouveau nom.
De Jacob, le trompeur, il devient « Israël » : le prince de Dieu. La transformation est puissante. Le caractère de Jacob est aussi changé. Même s’il ne peut s’empêcher de ruser pour rencontrer Esaü dans les meilleures conditions, il se comporte avec humilité et respect avec lui, ce qui permet leur réconciliation.
Ses douze fils sont les chefs de file des douze tribus d’Israël, qui portent leurs noms, avec une mention particulière pour Joseph.
Jacob est l’un des grands patriarches.
Nous vous invitons à rester connecter pour la suite de ce merveilleux article.
Que Dieu vous bénisse !
Auteur : Elisabeth Dugas
Joëlle Hazukay