Il est écrit dans le livre de Genèse 2 : 24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».
Chers lecteurs, certains pensent que cette phrase est sortie de la bouche d’Adam car elle est la continuité du verset 23 où l’homme dit : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme ».
Or, il en est pas le cas, elle est une phrase divine, Matthieu le révèle au chapitre 19 : 4 – 5 : « Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme 5 et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? ».
Cela ne pouvait pas être autrement, Adam ne pouvait avoir une telle inspiration, lui qui n’a connu de père et de mère, même si Dieu les représentait tous deux. C’est donc le créateur, qui instituant le lien du mariage, prescrivit pour la postérité, la procédure pour son cheminement.
Chers couples, l’unité dans le mariage est basée sur trois grands principes : Quitter, S’attacher et Devenir UN.
Quitter
Pour vivre en couple, l’homme et la femme quittent les parents, la famille, les amis. C’est une chirurgie semblable à celle opérée au commencement dans le corps d’Adam. L’union et même le bonheur du couple tiennent à ce départ et à cette séparation.
« Ils deviendront une seule chair » se traduit souvent dans l’expression corporelle de l’amour à savoir : l’acte sexuel.
Et il est vrai que cet acte contribue à la matérialisation de l’union et l’unité. Par ailleurs, l’unité du couple est au-delà de cela et c’est cela la volonté de Dieu.
Chers lecteurs, le mariage a pour finalité de conduire à l’unité spirituelle de deux conjoints. En effet, l’homme et la femme, mariés sont appelés à devenir un seul esprit. C’est cela l’unité fondamentale : l’unité de l’esprit de deux époux.
En somme, quitter exprime l’idée de se soustraire de quelque chose.
Certains conjoints prétendent avoir quitté mais une corde continue à les relier aux choses ou aux personnes qu’ils ont quittées. Or, toute intervention dans le processus de la construction de l’unité du couple constitue des fissures qui peuvent emporter toute l’architecture, bâtie.
S’attacher
Chers époux, s’attacher est une opération contraire à quitter. Il est une opération d’une conjonction de deux personnes. Toutefois, au sujet du couple, l’attachement consiste aussi et d’abord au détachement.
L’homme ne peut bien s’attacher que s’il est détaché de tout autre attachement. De cette manière, l’attachement n’est que la valeur qui suit directement l’opération de quitter.
En réalité, s’attacher est l’expression profonde d’un choix personnel opéré après avoir parcouru plusieurs possibilités. Donc, c’est une vraie renonciation.
Le « nous » du couple n’est donc que la résultante de « un » de l’unité du couple.
Chers couples, reconnaissons que deux personnes ne peuvent marcher dans une même direction que si l’une accepte de suivre l’autre, c’est-à-dire d’abandonner toute autre voie pour marcher sur celle choisie par l’autre. C’est cela l’effort que fournissent les conjoints.
Elles sont deux mais en UN.
Devenir Un
Bien-aimés, il s’agit ici de la parole du Seigneur Jésus en complément des écritures de Genèse. Cette phrase est comme une énigme cachée, Christ a voulu parachever l’idée exprimée au commencement sur le lien du mariage.
Dans le livre du commencement, la phrase s’est arrêtée à : ils ne feront qu’un, mais Jésus l’a parachevée en y ajoutant un complément qui donne tout le sens de la phrase à savoir dans le livre de Matthieu 19 : 6 : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ».
Christ a dévoilé dans les écrits de Matthieu, la force et le mystère du lien de mariage que Genèse avait lancé les prémices de cette union, sans en révéler l’énigme caché dans cette phrase.
Chers couples, la nouvelle alliance a donné la recette pour que cette équation soit admise et possible, même sur le plan scientifique.
La recette est donc trouvée : « être un » ne résulte pas de l’addition mystérieuse de 1+1 mais plutôt du calcul normal que peut comprendre tout homme : 2-1=1.
Chers époux, cette opération est voulue mystérieuse parce que l’opération de soustraction n’est pas dans le commun du langage chrétien. Celui-ci s’illustre plutôt par les opérations positives, la soustraction est une opération considérée comme diabolique.
Mais retenez ceci, pour le cas du mariage, la soustraction se révèle être la seule capable de contenir la pensée de Dieu autour du mariage et par-dessus tout, être comprise, mathématiquement.
Soyez heureux !
Auteur : Didier MOPITI
Joëlle Hazukay
Amen amen soyez bénis