Chers lecteurs, il y a un adage populaire qui dit qu’il faut le voir pour le croire, nous dirons même plus que c’est biblique. Cet article est justement adressé à ceux qui veulent avant tout voir clair pour y croire.
L’importance de la vue
C’est primordial, voire capital d’y voir clair. Certains perçoivent actuellement cet article et d’autres se disent déjà qu’ils ne voient pas du tout ce que nous voulons dire. Il est important à ce jour que vous puissiez discerner cette pensée et que vous puissiez vous dire que tout est clair maintenant.
La vue est cette particularité de voir. Le prophète nous le dit dans 1 Samuel 9 : 9 : « Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant ! Car celui qu’on appelle aujourd’hui le prophète s’appelait autrefois le voyant ».
Voir et ne pas voir
Bien-aimés, celui qui voit, a un avantage sur celui qui ne voit pas. Il sait des choses qui sont inaccessibles aux autres. C’est ainsi que le prophète qui voit dans le monde spirituel, a un avantage sur l’aveugle. L’histoire du prophète Elisée et de son serviteur dans la ville de Dothan nous le montre.
Nous le lisons dans 2 Rois 6 : 17 : « Elisée pria, et dit : Eternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée ».
De même, Jésus considère les hommes religieux de son époque comme étant aveugles, parce qu’ils ne voient pas le messie qui est devant eux. Il le dit dans le livre de Matthieu 15 : 14 : « Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse ».
Comment croire sans voir ?
La lettre de Paul aux Hébreux 11 : 13 dit : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre ».
Chers lecteurs, ne pas voir, c’est être aveugle. Et la foi ne doit pas être aveugle, mais au contraire avoir un objet visible et identifiable, si non on est dans la superstition, et non dans la foi comme nous le dit ce passage. Il faut donc voir Jésus pour croire en lui.
Etes-vous comme Saint-Thomas ?
C’est évident qu’il fallait bien aborder cet épisode qui a rendu Thomas mondialement célèbre. Il n’était pas présent quand le Christ ressuscité est apparu aux autres disciples et Thomas se refuse de croire qu’il est le seul à ne pas l’avoir vu.
La Bible dit dans Jean 20 : 25 : « Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point ».
Bien-aimés, quand Jésus apparu aux onze huit jours plus tard, il invite Thomas à ne pas être incrédule mais à croire. C’est ainsi que Thomas verra ce que les autres n’avaient pas encore vu car il voit clairement la divinité de Jésus et peut finalement déclarer avec assurance comme le dit le passage de Jean 20 : 28 : « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
En analysant les écrits de l’apôtre Jean, nous verrons qu’il nous parle en quelques sortes de deux façons de voir. La première correspond à la vue ordinaire, voir de ses yeux comme l’aveugle au réservoir de Siloé qui retrouva la vue après s’être lavé les yeux. Nous le lisons dans Jean 9 : 7 : « et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé, nom qui signifie envoyé. Il y alla, se lava, et s’en retourna voyant clair ».
La deuxième a plus un sens théologique, il s’agit de cette vision spirituelle que donne la révélation de la parole et de l’Esprit, comme le témoigne Jean-Baptiste dans le Jean 1 : 34 : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu ».
Une vision spirituelle
L’apôtre Paul dit dans 2 Corinthiens 5 : 7 : « Car nous marchons par la foi et non par la vue ».
Bien-aimés dans le Seigneur, vous pouvez croire que la Chine existe sans l’avoir vue de vos yeux ou croire que les montres existent même si personne ne les a vus. Car le problème n’est pas une question de vision naturelle mais de vision spirituelle comme Paul le dit.
Cette foi dont il parle n’est pas aveugle mais bien basée sur une vision spirituelle, c’est-à-dire une révélation qui signifie littéralement soulever le voile pour que l’on puisse voir ce qui était autrefois invisible et caché.
Alors bien-aimés, as-tu vraiment besoin de le voir pour le croire ?
Si votre réponse est Non, donc vous n’avez pas besoin d’une vision dans le monde naturel car il est écrit dans Jean 20 : 29 : « Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! ».
Et si votre réponse est Oui, donc vous avez besoin de le voir, de voir qui est Jésus, ce qu’il a fait pour vous, la grandeur de son amour et de sa gloire. Jean 1 : 14 dit : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père ».
Soyez transformés !
Auteur : Jonathan Bersot
Joëlle Hazukay