Chers couples, nous arrivons tous dans le mariage avec un sac à dos plus ou moins lourd. Il est composé de notre histoire personnelle, de nos souvenirs, mais aussi de nos blessures, de nos échecs et de nos attentes.
Nous espérons inconsciemment que l’autre pourra combler nos vides, et soigner nos blessures. Mais n’oublions pas que l’autre a aussi ses attentes, ses blessures, et ses incapacités.
Lorsque nous disons « oui » devant l’autel, nous avons rarement la notion de tout ce que cela comporte, et heureusement d’ailleurs car la vie à deux est une aventure dans laquelle le Seigneur nous accompagne pas à pas et nous apprend tellement de choses.
Et le couple réalise peu à peu que seul Jésus peut le combler, le comprendre et apprendre à mieux s’aimer et à aimer l’autre.
Jésus nous dit dans Matthieu 22 : 39 : « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Mais comment « aimer » mon prochain si je ne sais pas m’aimer moi-même ?
Chers couples, la blessure du rejet, de l’abandon, fait partie des blessures qui impactent le plus notre quotidien, notre identité, nos relations. C’est souvent lorsque l’on vit en couple que cette blessure réapparaît, car notre conjoint en est le révélateur.
Généralement, quand on a vécu le rejet, on ressent un manque qui risque de produire en nous différents dysfonctionnements tels que des attentes démesurées vis à vis de son conjoint, des difficultés à faire des choix, une grande peur d’être rejetée à nouveau, une identité fragile, une grande peur de ne plus être aimé ce qui va nous conduire à vouloir plaire, à avoir des difficultés à dire non, à poser des limites, une hypersensibilité, des difficultés à ressentir l’amour de Dieu, à lui faire confiance.
Dans ce cas précis, vous avez deux choix à faire :
Le premier c’est celui d’être victime en vous persuadant que si vous êtes malheureux, c’est la faute de l’autre.
Vous pouvez justifier vos colères, vos périodes blues en accusant l’autre de ne pas vous combler, de ne pas vous comprendre, de ne pas avoir eu la bonne attitude.
Vous pouvez même être tenté de vouloir qu’il ressente la souffrance qui vous habite en disant de mots blessants, en attaquant la valeur de votre conjoint.
Le deuxième choix est celui d’être responsable de vos émotions et de votre dysfonctionnement.
Vous pouvez alors vous mettre en action pour se libérer du rejet. Vous n’avez pas le pouvoir sur ce que vous ressentez mais sur ce que vous faites de ce que vous ressentez.
Ne fuyez pas vos émotions, acceptez d’être triste et en colère, c’est tellement légitime mais n’oubliez pas que vos émotions vous appartiennent.
Comment se libérer du rejet ?
Prendre position
David dit dans Psaumes 139 : 23 : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! ».
Vous voulez être libéré de cette souffrance, ne plus accuser votre conjoint, alors acceptez cette situation du rejet, ouvrez votre cœur au Seigneur et donnez-lui ce rejet.
Travailler sur sa valeur
Bien-aimés, Jésus avait une bonne identité, il y a de nombreux versets dans la Bible où Il dit : « Je suis ».
Demande de l’aide à votre conjoint, faites ensemble la liste de vos qualités, de vos dons, confessez votre identité en Jésus, écrivez les réussites de la journée et laissez-vous conduire par l’Esprit du Seigneur.
Travailler sur ses peurs
Il est écrit dans Galates 5 : 1 : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.»
La meilleure façon de travailler sur ses peurs, c’est de par une liste sur laquelle vous notez tout ce qui vous fait faire. Fixez-vous des objectifs, mettez à côté les promesses de la parole de Dieu et confessez-les chaque jour de votre vie. Ne laissez pas la peur diriger votre vie et vos choix.
Changer ses habitudes
Ceci arrive que nous répétions notre cycle de souffrance. Ces fonctionnements nous abîment et abîment nos relations.
Réfléchissez à votre quotidien, et essayez de trouver ce que vous vivez mal et que vous pouvez changer en adoptant de vivre autrement cette situation. Et c’est là que le Saint Esprit nous aide sur ce chemin de dures épreuves.
Chers lecteurs, il suffit que l’on ne nous ai pas entendu, d’un regard, d’un geste, d’un oubli, d’un mot, de si peu de choses, et voilà la machine à rejet enclenchée.
Faites le choix de ne plus écouter ces pensées qui vous détruisent et mettez en place un plan d’action qui vous aidera à stopper la machine à rejet.
Le livre de Jérémie 31 : 3 – 4 : « De loin l’Eternel se montre à moi: Je t’aime d’un amour éternel; C’est pourquoi je te conserve ma bonté. Je te rétablirai encore, et tu seras rétablie, Vierge d’Israël ! Tu auras encore tes tambourins pour parure, Et tu sortiras au milieu des danses joyeuses. »
Ne restons pas emprisonné par le rejet, ayons soif de plus, mettons nous en marche vers la liberté !!!
Soyez transformés !
Orateur : Christine Piauger
Joëlle Hazukay