Bien-aimés dans le Seigneur, plusieurs couples et familles se demandent souvent est-ce bien que la femme travaille comme nous le constatons aujourd’hui, qu’elle occupe un poste hors de chez elle? Vous pouvez parcourir la Bible c’est écrit nulle part.
Vers les années 80, juste après la sortie du film superwoman, une femme qui conciliait famille, carrière et beauté que la femme d’aujourd’hui a commencé à s’identifier à cette héroïne, envisager de travailler ou de continuer leur vie de mère au foyer. C’est un choix extrêmement difficile à faire et à assumer au quotidien.
Chers lecteurs, nous vous donnons ce passage de Proverbes 31 que nous connaissons sûrement, où la Bible nous parle de la femme vertueuse mais c’est les versets 16, 17 et 18 qui nous intéressent.
Les écritures disent : « Elle pense à un champ, et elle l’acquiert; Du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon; Sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit ».
Vous comprendrez que la Bible nous illustre cette femme qui est si zélée et courageuse qu’elle possède un commerce qui lui rapporte un revenu supplémentaire en vue d’entretenir sa famille.
Sa motivation a une importance en ce que ses activités commerciales sont un moyen et non une fin et lui permettent de pouvoir aux besoins de sa famille et revêt une importance secondaire vis-à-vis de sa vocation première qui est de s’occuper de son foyer.
Chers femmes, choisir de rester à la maison est une carrière qui n’impressionnera jamais personne, les instituts officiels classent parmi les inactives les femmes au foyer.
Pour nos grands-mères, être mère au foyer et élever les enfants était la normalité mais présentement, c’est devenu une exception, même une race en voie de disparition. Alors pourquoi faire ce choix ?
Sous d’autres cieux, faire garder ses enfants est devenu une profession reconnue mais une femme fait ce même travail à la maison, pour ses enfants, il est rarement reconnu et toujours sous évalué.
Élevé un enfant, c’est toute une profession, un défi pour une mère, tous les professionnels de l’enfance s’accordent à dire que rien ne remplace le contact mère et enfant surtout dans les premières années de sa vie.
C’est dans le cœur à cœur avec la mère que le bébé développe son plein potentiel au niveau émotionnel, psychomoteur et intellectuel et aucune garderie, même la plus moderne ne peut remplacer la présence de la maman.
Bien-aimés, nous ne voudrions pas que les mamans qui travaillent par choix ou par obligation se sentent jugés par ce propos mais le but est d’encourager celles qui hésitent à faire le pas, ou qui se sentent inutiles et incomprises. Et ce qu’il faut faire :
Faire le choix
Chers femmes, ce qui est certain ce que le choix n’est pas facile. Il n’est malheureusement pas donné à toutes les femmes de pouvoir faire ce choix mais c’est déjà une grâce de pouvoir se poser la question de rester à la maison ou non. Et toutes celles qui se la posent, qui ont envie de le faire, ou se sentent partagées devant tous les arguments pour et contre, voici quelques pistes :
– La finance
Chers dames, arrêter de travailler à l’extérieur pour élever ses enfants peut sembler une folie financière. Vous devriez bien faire vos comptes car les dépenses changent et vous n’avez qu’une seule main qui est celle de votre mari.
La femme qui reste à la maison pour élever ses enfants va devoir développer tout son potentiel de créativité pour économiser de tous les côtés et gérer le quotidien. Et en tant que chrétienne, d’autres aspects entre en ligne mais pour ceux qui hésitent à le faire car ce n’est pas raisonnable, leur choix est respectable. Il faut quand même tout mettre dans la balance et prendre la décision en toute sagesse.
– Rester à la maison c’est « sclérosant »
Chers lecteurs, certaines femmes vont dire qu’elles se sont épanouies à la maison, que c’était merveilleux, les stars dans les magazines nous déclarent avec un sourire aux anges qu’être maman est le plus beau des métiers.
C’est vrai, et ça restera toujours d’une valeur inestimable de s’occuper de sa famille, mais il faut être réaliste et honnête, rester à la maison, c’est l’idéal pour le foyer, mais pour la maman, ce n’est pas tous les jours particulièrement folichon. C’est avant tout un don de soi, un vrai sacrifice, même si ce sacrifice est adouci par les joies de voir les enfants grandir, faire des progrès, bien travailler à l’école.
Le travail de maman à la maison est très ingrat, sans aucune reconnaissance, on n’a jamais fini, il n’y a pas d’heure de fermeture des bureaux, après une journée épuisante de couche-culotte, petits pots, ménage, commissions, on croit avoir fini en s’effondrant sur le sofa à 21 heures, mais à peine assise, il y en a un qui se relève avec l’envie de vomir, pas de conversation d’adulte enrichissante sur l’économie ou la politique, pas de salaire qui tombe ni de prime.
Les défis à relever
Chers lecteurs, la vie d’une mère au foyer au début, c’est l’euphorie, le patron n’est plus sur votre dos pour vous mettre la pression. Vous êtes ravie d’être à la maison, de faire des petits plats et autres.
Puis vient le temps ou ça commence à être assez ennuyeux et routinier, on commence à trouver le temps long, d’être coincée entre quatre murs à changer des couches culottes et préparer des biberons. Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l’on s’aperçoit que notre travail n’est pas reconnu, votre mari s’étonne de vous voir épuisée .On a l’impression d’être un parasite improductif de la société.
Chers femmes, mieux vaut être prévenue à l’avance et ne pas idéaliser car rester à la maison, ça va être un don de soi et une activité à gérer avec intelligence, pour ne pas se retrouver dégoûtée après quelques années et regretter son choix.
Le renoncement à l’indépendance financière
Certaines femmes qui ont eu l’habitude d’avoir leur propre salaire à gérer se sentent mal à l’aise de dépenser l’argent gagné par leur mari. C’est un peu humiliant, surtout si le mari a la délicatesse de faire remarquer avec plus ou moins d’humour « moi je gagne l’argent, ma femme le dépense ».
Bien-aimés, lorsqu’on vit dans un foyer chrétien équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les époux, l’économie familiale est considérée comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l’édifice familial, il n’y a pas d’histoire de domination là-dedans.
Economiquement parlant, la mère qui élève ses enfants est aussi créatrice de richesse.
Alors bien-aimés, quel est votre choix de vie? Sûrement élever vos enfants dans les meilleures conditions, avec un équilibre émotionnel et un développement idéal.
Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l’indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d’achat. Être une mère au foyer, c’est faire passer les besoins des autres avant les siens, c’est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques, mais en tant que chrétiennes convaincues, le problème se pose différemment.
Chers lecteurs, Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles, de l’amour à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas. Et quand on travaille à l’extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité.
Sa volonté est que les mères se donnent sans compter pour leur foyer, qu’elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et mettent pour un temps de côté leurs ambitions et leur bien-être personnels. Si vous voulez changer les choses dans votre pays, chers femmes, prenez avant tout soin de votre foyer, c’est juste comme cela que la société changera.
Proverbes 31 : 10 dit : « Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles ».
Vous pouvez faire le choix de travailler mais si vous voulez rester chez vous, ne dites plus que vous êtes sans profession, dites plutôt que vous êtes « Investisseuse en capital humain ».
Soyez transformées !
Orateur : Anne Bersot
Joëlle Hazukay