Le mot « acceptation » est vraisemblablement l’antithèse du mot « rejet ». J’aime la traduction de la Nouvelle Version King James, il presente le livre d’Ephésiens 1:6 en ces termes : « parce qu’elle dit que Dieu a fait de nous “des acceptés dans le bien-aimé »Bien-aimés dans le Seigneur, Jésus, le véritable et unique Fils de Dieu, a été rejeté afin que nous, rebelles sans valeur, puissions jouir de son acceptation auprès du Père. Ainsi, le remède le plus profond à nos problèmes est de croire que Jésus a porté notre rejet afin que nous revêtions son acceptation auprès du Père.
Parfois, il y a des problèmes avec des parents terrestres qui ne peuvent jamais être résolus. Cependant, chers lecteurs, peu importe si personne ne vous a désirés ni aimés, si vos parents n’étaient même pas mariés, lorsque vous venez à Dieu par Jésus Christ, vous devenez membres de la meilleure famille de l’univers, et Dieu n’a pas d’enfant de seconde catégorie.
La famille de Dieu est la meilleure des familles. Aucune famille ne peut l’égaler. Même si votre famille n’a pas pris soin de vous, si votre propre père vous a rejeté ou si votre mère n’a jamais eu de temps pour vous ou si votre mari ne vous a jamais montré d’amour. Dieu veut de vous malgré tout. Vous êtes acceptés. Vous êtes l’objet de son attention et de son affection particulière. Tout ce qu’il fait dans l’univers tourne autour de vous. Lorsque Dieu dit que nous sommes acceptés, cela ne signifie pas que nous sommes juste tolérés, que nous ne devons pas l’importuner ni l’énerver ou le déranger. Nous ne prenons jamais trop de son temps. La seule chose qui l’attriste, c’est lorsque nous restons trop longtemps loin de lui.
Dieu ne nous repousse pas dans un coin en nous disant : “Attends, je suis débordé, je n’ai pas le temps de m’occuper de toi.” Il dit plutôt : “je m’intéresse à toi, je veux être avec toi, tu es le bienvenu ici, entre donc, ça fait longtemps que je t’attends.”
C’est comme pour le père dans l’histoire du fils prodigue que nous paragraphons, il était là dehors, en train d’attendre que son garçon rentre à la maison. Personne n’a eu besoin d’aller lui dire “ton fils est revenu” parce que le premier à le savoir, c’était lui. Il l’a su avant le reste de la famille.
L’attitude de Dieu envers nous en Christ est similaire. Nous ne sommes pas des rebuts. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. Nous ne sommes pas de simples serviteurs. Lorsque le fils prodigue est revenu chez lui, il voulait être un serviteur. Mais le père ne l’a pas entendu de cette oreille. Au contraire, il a dit : “Cherchez les meilleurs vêtements. Mettez-lui des chaussures aux pieds, des anneaux aux doigts. Tuez le veau gras. Mon fils était perdu et il a été retrouvé, il était mort et il es revenu à la vie.” Toute la maisonnée a été chamboulée pour accueillir son retour. De la même manière, Jésus a dit, dans Luc 15 :7 : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ».
Christ sur la croix a porté notre rejet, un échange a eu lieu: Nous sommes acceptés à cause de son rejet. Nous sommes “acceptés en le Bien aimé.”
Orateur : Dereck Prince
Pasteur
Carat Kuhinia & Joëlle Hazukay