Lors de la cérémonie de mariage, l’homme et la femme se jurent amour éternel dans le bonheur comme dans le malheur, jusqu’à ce que la mort les sépare. C’est l’idylle parfait !
Mais, que ne constatons-nous pas, peu de temps après ? Les époux n’affichent plus l’affection d’antan et se comportent parfois comme de vrais étrangers. Tenez, invité à une fête de mariage justement, un couple, assis côte à côte monsieur et madame se regardaient à peine, exactement comme s’ils ne se connaissaient pas. Croyez-vous qu’ils étaient les seuls dans cette situation ? Non, malheureusement !
Autour de cette même table, deux autres couples, tous la quarantaine dépassée, donnaient l’impression eux aussi, de s’ennuyer. Une attitude qui, pour les célibataires qui les épiaient, ne donnait pas du tout envie d’être marié un jour. Qu’est-il donc arrivé dans la vie de ces couples, après leurs noces ?
Pour que deux personnes de culture et de nature différentes vivent une vie de couple épanouie, cela nécessite un certain nombre de compromis, car on n’a pas forcément les mêmes habitudes, le même rythme de vie. Pour concilier deux éducations, cela demande quelques ajustements et un renforcement à des petites manies.
Restez animé du désir de prendre soin de l’autre ! Baisers, compliments et autres preuves d’amour… sont à renouveler chaque matin et ne doivent pas être réservés uniquement au début d’une relation. Le livre de Cantique des cantiques 1 :2 dit :
« Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car ton amour vaut mieux que le vin ».
Car souvent, le nombre d’années passées ensemble devient un prétexte pour s’adresser brutalement à son partenaire, sans tact ni tendresse. Cela blesse l’autre et l’humilie.
Très souvent et particulièrement en Afrique, les conjoints croient qu’après avoir passé un cap de vie ensemble, leur mariage est acquis et définitif. On ne fait plus d’efforts, plus de petits moments d’intimité ; la femme se néglige physiquement, pensant que rien ne peut lui arriver puisqu’ils sont mariés officiellement. Le divorce n’étant courant que dans les sociétés occidentales. L’homme quant à lui, oublie les preuves d’amour parce qu’après tout, elle est à la maison, ça ne suffit pas ?
Nous avons souvent entendu dire qu’aimer, c’est donner et recevoir. Il est écrit que Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 :16).
Dieu ne nous a pas donné un fils parmi tant d’autres, mais son fils unique ! Il ne nous donnait donc pas seulement un fils mais tout ce qu’il possédait, par amour pour nous.
Il est demandé aux maris d’aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’église et s’est livré lui-même pour elle.
Ephésiens 5 :25-33 nous dit :
« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ».
Aimer sa femme c’est la nourrir matériellement, spirituellement ; c’est lui apporter la sécurité, la tendresse, le respect car personne n’a jamais haï sa propre chair.
« En ce jour là, dit l’Eternel, tu m’appelleras : Mon mari ! Et tu ne m’appelleras plus : Mon maitre ». Osée 2 :18.
Il ne s’agit pas ici de cadeaux, mais de temps, d’écoute, de disponibilité, de capacité à aimer l’autre. Et cette générosité est inconditionnelle et gratuite.
Madame, ne croyez pas que cela se résume au fait de mijoter des plats précieux à votre mari, plats qu’il est le seul à manger au détriment de vos propres enfant. C’est le don de soi.
Monsieur, que des obligations de la vie conjugale, des enfants, du budget et des factures, ne vous fassent oublier la tendresse que vous aviez l’un pour l’autre.
Demandons au Saint-Esprit qui est l’esprit d’amour qui nous anime, de nous montrer comment aimer notre conjoint comme nous-mêmes, de cet amour qui transporte les montagnes.
« Aimez et vous serez aimés ! »
Auteur : CHARLOTTE RUDAHINDWA
Redaction Team