Alors que l’artiste semble être oublié dans les medias, le vécu quotidien dans le monde musical chrétien nous prouve assez qu’Alain MOLOTO demeure un grand baobab dans le gospel de la République Démocratique du Congo.
Il composait et chantait des cantiques d’un tempérament qui permettent à ceux qui l’entendent même après sa mort, d’entrer dans une profonde méditation. MOLOTO était un poète et artiste hors du commun, l’adoration pure était son point fort et reste à jamais graver dans le cœur du peuple de Dieu.
Pour rappel, le frère Alain MOLOTO nous a quitté il y a de cela cinq ans au triste jour du vendredi 02 Août 2013 au centre Nganda à Kinshasa, le responsable du groupe « Gael Music » a été alors conduit le samedi 09 août 2013 à sa dernière demeure au Cimetière Nécropole.
Le Groupe Adorons l’Eternel après MOLOTO
Le pasteur Athom’s Mbuma reprend la direction du groupe et un an après le drame, le groupe se renouvèle, met en place depuis 2014 un concept dénommé Sanjola qui chaque année sous forme d’un grand rassemblement, réunis des dizaines de milliers des enfants de Dieu dans une grande célébration à Kinshasa et ailleurs. L’activité connaît un franc succès et la troisième édition a eu lieu en juillet 2017 à Kinshasa, pointe-noire et Brazzaville au Congo.
D’un style un peu différent du GAEL d’avant, le nouvel album « sublime, un parfum qui chante », connaît un essor considérable, cependant le pasteur Athom’s souligne qu’il tient à conserver la vision originale du groupe « Gael Music » soit, la vulgarisation de l’adoration, et sa restauration dans l’Église, tout en développant de nouvelles stratégies au regard des réalités de l’heure.
Redaction Team